vendredi, décembre 28, 2018

Corentin : Les trois perles de Sa-Skya

décembre 28, 2018 Smith

Voilà une petite critique maison de la bande dessinée Corentin, une bd hommage aux auteurs que furent Jacques Van Melkebeke et Emile Cuvelier  (au dessin) et qui disparu dans les années 80;
Sauf que cette fois-ci c'est le duo Groucho et Chico , alias Van Hamme (pas Jean-Claude , l'autre) et Christophe Simon au dessin qui s'y collent; deux comparses ayant déja récidivé récemment dans Kivu.

En feuilletant rapidement, je me suis dis "rholala , qu'est-ce que ce succédané, ce duplicata d'Alix de Jacques Martin ?" (Une petite bd que je lisait subversivement quand j'étais tout petit, autant dire que c'était la préhistoire) ; et puis je me suis dis "pourquoi pas , laissons-nous tenter!".

Et j'avoue que je n'ai aucun regret; au delà de la découverte, c'est une très très bonne surprise qui ne sent nullement le Maroilles :)



Corentin, jeune Breton a vécu moultes aventures et tribulations en Inde , et il commence à s'embêter ferme. Il a déjà sauvé la veuve, l'orphelin, le chat et même les jouets du chat; du coup , malgré qu'il soit un résident au palais du Mahradja, il sent bon l'odeur du large gros "je vais voir ailleurs" pointer le bout du nez. Manque de bol, le Radja avait pour projet de caser sa fille Sa-Skya avec lui histoire d'assurer son règne vu le manque de prétendant de qualité, et puis Corentin est tout de même la droiture personnifiée!. En dot,  le Marhadja avait prévu de lui refiler 3 super méga jolie perles qui coûtent la peau des fesses. Mais Corentin c'est un rebelle, Corentin, n'en a cure, et il se retrouve rapidement fort embêté quand les perles commencent à disparaître une par une , et surtout qu'il est soupçonné d'en être l'auteur. Sauras-t'il prouver son innocence et par la même occasion sauver sa tête ? (Je rappelle qu'à l'époque, on ne punissait pas les gens avec une petite tapette sur les doigts 💆 ).

Huitième opus de la saga, l'on ne peut nier la ressemblance graphique avec Alix de Jacques Martin, transposé à une autre époque.

Christophe Simon fait ici un travail hors pair au niveau graphique avec un style réaliste et très académique , cherchant ces racines dans la bd franco-belge qui lui sied à merveille. L'on regrettera tout de même le manque d'audace pouvant lui donner une personal touch de l'auteur.
 Le travail des couleurs n'est pas en reste et les décors nous transportent allègrement jusqu'à nous faire ressentir une certaine moiteur dans l'air ambiant.

Scénaristique-ment, l'on retrouve une histoire sympathique, avec du dialogue et une ligne narrative faisant référence au bd de l'époque (époque ou les dialogues des bd ne se résumait pas à des "PIF" "PAF" "BAM"  (cfr Black & Mortimer par exemple)).

Malgré de petites longueurs au niveau du scénario (notamment dans la scène du supplice qui s'annonce interminable), et une fin bon enfant qui nous rappellera le principe de la saga qui se termine souvent par des "happy ending", je me suis senti emportée et transportée dans une inde pré-colonialiste.

L'objet a une une couverture cartonnée feutrée , fort agréable au  touché, et accompagné à lire et un portfolio de dessin, qui lui donne une petite touche rétro sympa.

Au final , Une bande dessinée sympathique et efficace comme divertissement, avec du suspens et du rebondissement, et qui se laisse lire malgré sa légère naïveté assumée. Un hommage bien mérité : Très très bien.




dimanche, décembre 16, 2018

Dracula par J. Solé & B. Swysen

décembre 16, 2018 Smith


Dracula le sanguinaire ? Dracula le dépravé ? Dracula le vendeur de saucisses ? Ou tout simplement le Vampire ?

Et bien aucun de tous ceux là; Que nenni les amis car  malgré le titre nous allons surtout découvrir l'histoire de Vlad "l'Empaleur" : un saigneur des plus violent qui régna vers le XVe siècle et et qui inspira justement Bram Stoker pour le fameux personnage de Dracula, suceur de ces dames (entre autres évidemment).

Grosse fumisterie du coup avec le titre. Et la bd dans tous cela , vaut-elle la peine ? D'emblée je vous dirais que NON!

L'histoire sur le papier semblait intéressante , suivre l'histoire du jeune Vlad , "vendu" par son père , qui se retrouva chez les Ottomans et qui fera ce qu'il doit faire pour retrouver ces terres et aux passages, se venger des personnes qu'il n'aime pas; sans oublier évidemment son système ingénieux et ma foi fort sympathique de bienvenue pour accueillir tous les envahisseurs : des forêts de personnes empalées. De quoi refroidir et faire reculer qui-que-ce-soit. Sa réputation continua bien après sa mort , colportée par le tout venant.

Mais ça c'est la théorie. En pratique la bd est terriblement toufue, poussive, remplie de personnages ... et n'est que la retranscription d'un bouquin d'histoire au format bd.
Cela manque clairement d'envergure et aurai mérité d'être romancé; les auteurs voulant sûrement rester coller sur la chronologie du personnage, vont tous nous raconter, et quand je dis tous , c'est tous! .  On passe dés lors rapidement en mode indigeste avec des sauts de date, de nouveaux personnages que l'on ne sait d'ou ils sortent etc ...

La cause de ce gros foutoir ? Pas de pilote au scénario ma bonne dame.

Julien Solé (fils de) fait un boulot sympa mais le dessin est vite oublié par la lecture elle-même.
Quand au scénario, il est inexistant; et d'ailleurs je ne comprend pas ce que fait Bernard Swysen en tant que scénariste. Nous n'avons ici qu'un aplat irréfléchi d'un bouquin d'Histoire, saupoudré de quelques petits mots d'humour qui tombe vite à l'eau; Même pas de quoi se mettre un croque-monsieur sous la dent.

Et si un jeune pupille , façon élève du fond de la classe, essaye de lire cette bd pour esquiver le livre d'histoire,  il y perdra plus que son temps.

L'idée était pourtant louable : raconter l'histoire de certains méchant par le billet de la bande dessinée , la sottise humaine et la perfidie de l'époque etc... ; mais rien n'y fait, cette bd est digne d'une cake aux coco , lourde à souhait !

Bref, c'est sorti aux Editions Dupuis , dans la collection "La véritable histoire vraie de" (à noter des numéros dédiées à Attilla, Hitler etc... sont prévu et qui seront peut-être d'un meilleur acabit :) ) et c'est très mauvais.

Personnellement je ne recommande pas du tout cette bande dessinée qui ne servira même pas de faire-valoir à un livre d'histoire relance la vie de Vlad.

Si vous avez de l'argent , donnez le moi plutôt. Sur ce , je retourne dans ma tombe sucer ma tisane (private joke)

lundi, novembre 26, 2018

Kirk Douglas, le fils du chiffonnier

novembre 26, 2018 Smith

Au détour d'une brocante, un livre m'a titillé l'oeil droit alors que le soleil pointait bien haut dans le ciel. Comme la somme demandé correspondait fraîchement aux pauvres deniers qui reposaient au fond de ma poche, je n'hésitait point.

Du coup, voici Le fils du chiffonier de/par Kirk Douglas, un des deniers grands du cinéma (et toujours en vie la crapule); une autobiographie pleine de crousti-fondant et d'anecdotes.

Mais qui est Kirk Douglas ? Le père de Michaël ? Ben oui!

Kirk Douglas, l'acteur à la célèbre fossette , toujours l'air taquin, l'oeil brillant, remplit d'intelligence, la truffe humide et j'en passe (biffer mention inutile) et dont la carrière cinématographique est rempli de superbe pépite encore d’actualité. Je vous conseille notamment les excellent Spartacus, Vikings ou les sentiers de la Gloire. (il y en a plein d'autres, si si).

Mais revenons au bouquin!

J'ai envie de vous dire d'y plonger mais j'avais peur de ne pas être honnête car jeu beaucoup aimé lire cette page d'histoire;  car Kirk me faisait penser par certains aspects à mon propre papa. Mais c'est bien au delà de cela.

J'ai trouvé le roman extrêmement intéressant, addictifs,  surtout dans sa première moitié où l'on découvre , avec une écriture honnête et sans fioriture, un Kirk qui se dévoile sur fond d'état d'âme , de réflexion sur ces origines et son histoire; une enfance difficile, ces escapades et aventures amoureuses (mieux que Rocco Siffredi) ,  les périodes de vache maigre, ces enfants donc on sentira tous l'amour qu'il leurs porte, ces deux épouses etc... Chaque mot respire une véracité, sans essayer d'enjoliver même si l'on soupçonne tout de même d"avoir omis certains passage peu glorifiant histoire de ne pas se faire tuer par sa femme où pour des raisons d’ego :)

Avec une deuxième partie plus centrée sur sa carrière cinématographique, ces choix , et son ascension jusqu'à son étoile; sans oublier tous son travail humanitaire. C'est plein de petites anecdotes mais beaucoup moins construit que la première partie du roman, moins linéaire dans sa temporalité.

Il faut savoir que c'est une auto-biographie écrite à ces 71 ans (tous seul) , suite à un gros accident et qui justifie sûrement cette honnêteté qui transpire à chaque mots; Sans oublier le dernier chapitre qui conclue d'un trait nostalgique, empli d'amertume et d'humour toute une carrière que l'on ne devrait pas oublier.

Aujourd'hui l'animal est âgé de plus 100 ans (c'est un centenaire bon sang) qui est toujours avec sa femme et entouré de tous ces enfants. Une belle réussite pour ce petit juif qui cherchait à briller.

Que dire de plus ? Une excellente biographie qui n'existe pas en version eBook (WTF?!) mais que je vous conseille vivement.

Kirk, on t'aime. Stay'in Alive.

Reference : https://www.dna.fr/culture/2016/12/09/kirk-douglas-fete-ses-100-ans et https://www.express.co.uk/entertainment/films/740918/Kirk-Douglas-100-birthday-life-pictures-films-movies-Hollywood-actor-Michael-Spartacus

vendredi, novembre 16, 2018

Stan Lee, The Man : RIP 2018

novembre 16, 2018 Smith
Stan Lee nous laisse un message; malgré que ce soit un grand financié et qu'il c'est un peu octroyé (juste un peu) la création de Marvel et son monde fantastique (aaah Kirby & cie), un dernier message émouvant de l'homme, de la légende !

On ne peu lui dire que merci pour son génie, pour le talent, et l'univers qu'il nous à laissé. Il en a été clairement l'un des grand instigateurs <3







samedi, novembre 10, 2018

Kivu par Simon et Van Hamme

novembre 10, 2018 Smith

Âme sensible s'abstenir avec ce Kivu; point de récit d'action, de fiction ni de fantaisie mais un récit dur qui va nous faire suivre un jeune ingénieur travaillant pour une grosse multinationale belge, parti pour recruter un nouveau responsable/mercenaire (biffer mention inutile) au Zaïre. Son travail ? S'assurer que la production du Coltan , alliage vital pour certains composants et alliages, soit optimale et ne s'arrête jamais ... part n'importe quel moyen.

Nous sommes en plein coeur de la République Démocratique du Congo, cette contrée riche et magnifiques qui est malheureusement phagocytée par l'appétit irrationnelle de multinationale, de jeu politique, sans oublier la stupidité et l'avarice de l'homme; au détriment des habitants qui crèvent la faim ; Sans détour et sans ambages, l'on est emporté dans sa vie , son rythme, son odeur quotidienne.

Au menu pour nous guider ? Jean Van Hamme pour le scénario et Christophe Simon pour le dessin.

Le challenge était ambitieux : expliquer de manière simple une situation complexe afin que le lecteur puisse la comprendre. Un peu comme une vulgarisation! Et le lecteur ne s'y trompera pas, ce récit bien un documentaire-dessiné.

Malheureusement ni la découpe trop classique, empêchée par un certain classicisme; ni le scénario ne sont à la hauteur: je m'explique!

Un héros moralisateur de bout en bout , des dialogues long et poncif, un scénario beaucoup trop complexe , l'envie de  brasser un maximum de problématiques (viol, Rwanda, l'hopital, le capitalisme, sida ... ) , bref le récit se perd autant que l'attention du lecteur.

Néanmoins, ce récit explicitant la situation, à le mérite d'exister et de lever le voile sur l'horreur qui s'y passe; au point de réveiller une certaine conscience sociale. 

Sujet difficile, compliqué voire même repoussant , et par corrélation moins vendeur qu'un gars courant en slip; je crains que cette histoire ne trouve jamais sa place sauf pour un public plus érudit , élitiste ,fan des auteurs où perdu dans une bibliothèque d'école.

En conclusion, un docu-bd , intéressant mais mal alambiqué , qui ouvrira les yeux sur cette tragédie pour les plus intéressés d'entre-vous.

lundi, novembre 05, 2018

Il faut flinguer Ramirez de Nicolas Petrimaux

novembre 05, 2018 Smith


Sortez le popcorn, la bière forte et l'appareil à fondue, voici "Il faut flinguer Ramirez" aux éditions Glénat , sous la plume endiablée de Nicolas Petrimaux ( qui fait tout tout seul comme un grand)

Pure ovni, Nicolas nous propose ici de suivre le sympathique Jacques Ramirez. Action!
Jacques Ramirez , employé modèle à la Robotop et portant fièrement la moustache façon Village People. Vrai Mozart de la réparation d'aspirateur , sa vie va vite partir en vrille avec l'apparition de tueurs en voulant chere à sa peau.
Le postulat du jour ?  Est-ce que derrière les trait de notre ami Jacques, ne se cacherait pas en fait le terrible et redouté tueurs à gages Ramirez ? Serait-ce une couverture où une pure coïncidence ?
Polar haletant alternant humour, clin d'oeil et référence aux séries eighties , l'on peut sans frémir, dire que ce premier épisode est une belle réussite ; car oui ! il y a une suite et la fin se termine d'ailleurs par un cliffhanger que même Derrick ne pourrait renier.

L'objet du crime est superbe: couverture en relief, rigide, jonché de pas moins de 144 pages tout en couleur (si si monsieur), parsemé d'un chapitrage façon pub TF1 du dimanche après-midi; bref Tarantino, Sonny Crockett et Starsky n'ont qu'a bien se tenir.

Passé le moment de frénésie où vous courrez à tout va brandissant le livre tel une tablette des 10 commandements ; vous déciderez probablement de le lire (ben oui, c'est le but aussi).

L'intérieur n'est pas en reste avec une mise en scène et un découpage très dynamique et cinématographique qui vous plongera directement dans le récit; fleurant bon l'odeur de l'asphalte, le lecteur sera d'emblée projeté dans une bonne série B, le tout sous le couvert agréable de bimbo badass, d'un casting de personnages typés façon chemise ouverte et de demoiselles super laquées.

L'histoire n'est pas en reste puisque celle-ci est solide avec une ligne directrice bien claire digne des meilleurs punchline d'Horatio Caine; ça rigole, sa dézingue , c'est truffé de référence qui vogue sur la vague du revival 80's ... le tout en format Technicolor.



Je vois deja venir ceux qui fréquentent le monde de la VHS et qui s’habille en mode Miami Vice avec leur argumentation du genre "cela manque d'originalité, que c'est du remaché blablabla";

Evidemment, et justement là se trouve l'astuce complètement revendiquée. Ce "Il faut flinguer Ramirez" est une lecture popcorn façon madeleine de Proust à lire de manière complètement honteuse avec un choco-CHAUD  (ou une tartiflette selon les gouts). 

Il faut flinguer Ramirez est un bon polar façon 80s,  rafraîchissant , digne d'un Vice City et qui vous brûlera plus que probablement la rétine façon acide caustique.



Tip of the day : Derrière chaque courgette se cache une salade



dimanche, octobre 14, 2018

Les fables avec du poil de Tebo

octobre 14, 2018 Smith
Les fables avec du poil publié chez Fluide Glaciale et dessiné par Tebo (NDM : Je ne sais pas si c'est le cas, mais les goûts et les couleurs, vous savez ;) ).

Mais qu'est-ce donc ? Et bien c'est un condensé de sketch humoristique publié dans le Fluide Glaciale magazine; et quand l'on connaît un peu le type d'humour , vous savez de suite que l'on va taper bien en dessous de la ceinture ... quoique parfois on vise la tête aussi :)

Humour débile, complètement débridé et sans scrupule, un dessin caricaturale qui colle nickel-chrome aux histoires et vous voilà déjà entrain d'esquisser fièrement un sourire débile, ou carrément pour les plus dingos d'entre-vous un gros éclats de rire.

Et pour cela, pas d'inquiétude puisque tous le monde y passera, que ce soit des héros de la pop culture tel Conan où Darth Vador, le parfait inconnu du coin voir même Léonardo da Vinci (Code).

ça se lit super vite, et même trop vite vu le nombre de pages (45, la misère) . 

Du potentiel pour une numéro consacrée à certains personnages spécifiquement ? Who knows!. Dans tous les cas Tebo , l'auteur, qui a déjà sévit dans In caca Veritas, ou Je pète donc je suis en a bien gros dans sa patate et est un auteur humoristique bien déjanté comme on aime.

En résumé : Sympa, un brin trop court en nombre de page ,de l'humour cra-dingue ;) C'est rigolo :)





dimanche, octobre 07, 2018

Méta-Baron – Khonrad l’Anti-Baron (tome 2)

octobre 07, 2018 Smith



Depuis que le Méta-Baron a anéanti l’Empire, les Technos-Technos ont assis leur domination sur la galaxie. Tout bascule lorsque l’Épiphyte, le carburant des voyages interstellaires, vient à manquer : la planète natale du Méta-Baron est l'unique source d'épiphyte. Soudainement, les pires machines à tuer de l’univers se pressent aux portes du Méta-Bunker…
Le génial Tétanus pense avoir trouvé un moyen imparable d'éliminer le Méta-Baron, dernier obstacle à la toute puissance de son maître Wilhelm-100. Après avoir récupéré de l'ADN méta-baronnique, le fidèle serviteur s'attelle à la gestation puis à l'entraînement d'un clone du guerrier suprême : l'Anti-Baron. Son initiation violente et impitoyable, calquée sur celle de ses ancêtres, révèle ses prédispositions pour la destruction. Mais peut-on contrôler une arme vivante ?

Voici enfin la suite tant attendue de la fresque consacrée exclusivement au Méta-baron avec, comme le titre du récit l'indique bien , un anti-baron.

Wilhlem-100, chargé par l'Empire d'éliminer cet empêcheur de tourner en rond qu'est le Méta-Baron n'a de cesse à accomplir sa mission. C'est au sein de son fidèle bras droit, l'affreux Tétanus (en référence à sa tête d'anus ?) que la solution va apparaître. Tétanus, celui qui compense sa faiblesse par son intelligence, mettra son savoir scientifique pour créer Khonrad, l'arme suprême , une copie du méta-baron!

Initialement le personnage du Meta-baron est apparu dans la série L'Incal (de Jodorowski et Moebius) ; en découla ensuite l'histoire de la caste des méta-barons et puis, tout logiquement l'histoire du dernier des Meta-Barons.



Et, croyez moi, ces deux tomes sont un petit chef d'oeuvre graphique! Ce tome deux, clôture le premier cycle , et est mené par Valentin Secher (Rhaa Lovely) , Jerry Frissen et Alexandro Jodorowsky , le tout emballé aux éditions Humanoïdes Associés.

Visuellement c'est du beau, du vrai , et franchement ça claque du slip; d'ailleurs je vous laisse regarder les quelques maquettes qui circule dans cet article.




Scénaristiquement j'ai trouvé ce tome 2 un petit peu trop linéaire, moins pertinent que le premier épisode;
En dehors de l'aspect psychologique de Tetanus et l'affrontement finale qui est toute de même l'apothéose (Verdun à coté , c'est du pipi de chat), la profondeur psychologique de certains personnages auraient mérité un peu plus de détail mais c'est sans compter le fait que les ennemis du méta barons ont la fâcheuse tendance à périr assez rapidement dans d'atroce souffrance du coup cela limite un peu les possibilités :)

La fin d'ailleurs nous introduit allègrement le tome 3 , qui débute un nouveau cycle avec de nouveau dessinateur (la transition fait assez mal il faut bien l'avouer)

Au final un épopée romaine, violente , sanglante , où l'humain et l'humanité essaye de survivre dans un monde horriblement froid et calculateur (une vrai ode à l'être et sa légèreté)

C'est beau ,c'est grand,  jubilatoire et disponible pour toutes les bourses (digne d'une fellation in-vitro)

samedi, octobre 06, 2018

Judge Dredd, Deadly Class, American Jesus... bientôt sur vos écrans.

octobre 06, 2018 Smith

Que ce soit Judge Dredd, The Umbrella Academy, Locke & Key et d'autres, Marvel et DC et Mark Millar font les fonds de tiroirs pour égayer vos écrans de streaming. ça sent bon l'oseille , j'espère surtout que les adaptations ne feront pas honte aux oeuvres originelles (qui sont toujours au top)



Deadly Class

La première bande-annonce de Deadly Class est apparue la semaine dernière lors de la Comic-Con. La B.D. créée par Rick Remender et Wesley Craig est adaptée en série par SyFy. Les frères Russo (Avengers: Infinity War) en sont les producteurs exécutifs.
Un ado perturbé se sent comme chez lui dans une école secrète pour assassins.




Rogue Trooper

Créé en 1981 par Gerry Finley-Day et Dave Gibbons, Rogue Trooper est l’un des personnages phare de l’hebdomadaire britannique de bande dessinée 2000AD à qui l’on doit aussi Judge Dredd. Duncan Jones, qui a dirigé Moon, Warcraft et Mute a indiqué qu’il préparait une adaptation pour ce comics.
Le Rogue Trooper est un soldat américain, un « Genetic Infantryman », qui a été génétiquement modifié pour être immunisé contre presque toutes les toxines connues et mener une guerre sans fin. Ce super soldat à la peau bleue pourchasse le général qui a causé la mort de son régiment, aidé par des versions numérisées de ses compagnons dont les personnalités ont été chargées sur des puces électroniques dans son arme, son casque et son paquetage.


Jupiter's Legacy


Écrit par Mark Millar (qui a signé un partenariat exclusif avec Netflix) et dessiné par le grand Frank Quitely, Jupiter's Legacy sera adapté en série pour Netflix par Steven S. DeKnight à qui l’on doit Daredevil et Pacific Rim : Uprising.
Les bandes dessinées Jupiter's Legacy et Jupiter's Circle racontent les aventures des super-héros Lady Liberty et l'Utopiste. Bien qu'ils aient consacré leur vie à sauver le monde, leurs enfants ont grandi pour devenir des «millennials angoissés».



Empress

Avis aux fans de Star Wars, ce space opéra écrit par Mark Millar et mis en couleur par Stuart Immonen sera un vrai film de capes et d'épées intergalactique qui devrait amplement exciter vos rétines

Une impératrice spatiale est en fuite à travers le cosmos pour échapper à un tyran du style ultra-puissant et le gout pour la mort, qui n’abandonnera pas la poursuite tant qu’il n’aura pas récupéré ses enfants, tenez le pour dis!.



The Umbrella Academy


Gerard Way, leader du groupe My Chemical Romance, a écrit cette étrange B.D. sur une famille de super héros illustrée par Gabriel Bá. Ellen Page et Mary J. Blige font partie du casting pour cette série Netflix prévue pour 2019.
Spaceboy, The Kraken, The Rumor, The Séance, Number Five et The White Violin sont les seuls survivants d’une génération d’enfants dotés de super pouvoirs. Adoptés par un alien déguisé en un célèbre homme d’affaires, ils décident à sa mort de s’unir pour combattre le mal.





Judge Dredd : Mega-City One

Après deux adaptations au cinéma, dont l’une avec Sylvester Stallone, le super héros le plus connu de 2000AD va revenir dans une série qui élargira le spectre aux autres personnages qui entourent Judge Dredd.

Judge Dredd est Le flic qui fait régner l’ordre dans une métropole post apocalyptique qui s’étend sur la côte ouest de l’Amérique. Casque vissé sur la tête en permanence, pratiquant une tolérance zéro à coup d’ultraviolence, il est le seul élément de stabilité dans une ville pleine de crimes futuristes.

Huck


Mark Millar et Rafael Albuquerque s’attellent à un nouvel archétype de héros dans ce film Netflix pensé comme un antidote aux super héros ombrageux. C'est assez rafraichissant et à l'opposé de la sempiternelle lutte le bien contre le mal ... quoique le mal est partout et surtout gravé en notre intérieur (ou votre slip c'est selon) :)

Un gamin d’une petite ville utilise ses pouvoirs pour accomplir une bonne action par jour. Payback ?



Locke and Key


Carlton Cuse, le co-créateur Lost, et Meredith Averill sont en charge d’une série d’horreur de 10 épisodes pour Netflix. Il s’agit d’une adaptation du comics créé par Joe Hill et illustré par Gabriel Rodríguez.
 Après l’assassinat de leur père, les enfant Locke retournent dans la maison familiale dans la ville reculée de Lovecraft dans le Massachusetts. Bode, le plus jeune, découvre une clé qui ouvre la porte d’autres mondes. Une bataille entre la famille Locke et de terrible démons s’engage.



Sharkey


Mark Millar est tellement apprécié de Netflix qu’il lance l’adaptation d’une B.D. qui n’est même pas encore sortie.

Les « aventures d’un chasseur de prime dans l’espace », dixit Netflix.

American Jesus


Encore une histoire signée Mark Millar et illustrée par Peter Gross qui va devenir une série Netflix en anglais et en espagnol.

Une enfant de 12 ans découvre qu’il peut accomplir des miracles, comme de transformer l’eau en vin ou de faire remarcher des paralysés.



source : https://www.cnetfrance.fr/news/judge-dredd-deadly-class-american-jesus-les-prochaines-adaptations-de-comics-sur-netflix-ou-a-la-tv-39871767.htm

vendredi, mai 04, 2018

Derniers jours à Alep de Guillaume Ramezi

mai 04, 2018 Smith


C'est du bon roman, c'est une belle histoire, c'est une bon roman d'aujourd'huiiii ... d’aujourd’huiiiiiiiiiiiiii

Et justement aujourd’hui on va causer de "Les derniers jours à Alep" de Guillaume Ramezi; publié aux éditions French Pulp , en format souple et plein de pages.

Un thriller mené tambour battant et qui nous fera accompagner le jeune Mathias, oncologue de son état, dans ces pérégrinations pour retrouver le mystérieux El Mansour, terrible terroriste biochimiste ressemblant trait pour trait à son défunt père mort quand il était enfant. 

Est-ce possible ? Est-ce lui ? Les apparences peuvent être trompeuses et l’enquête est ouverte; Je vous laisserai le plaisir de découvrir le dénouement dans le livre.

Mais que vaut ce roman me direz-vous ? 

L’intrigue est d'emblée annoncé dès les premières pages; l’auteur a l’intelligence de nous faire vivre les deux histoires en parallèles: celle de Matthias qui cherche à retrouver et comprendre qui est ce mystérieux homme qui ressemble à son père; et celle de El Mansour biochimiste qui a un terrible plan en tête, ne reculant pas à faire des expériences sur des êtres vivants … Il faudra bien un jour qu’ils se croisent.



Le roman se focalise sur l’action et les personnages , pas de chichi , tout en gardant une plume acérée, offrant au lecteur une porte ouverte à son imaginaire (à l’instar de certains auteurs qui ont tendances à tout détailler jusqu'à la clinche de porte).

L’on y retrouve de l’intrigue, de l’aventure, de l’action mais aussi une légère part de drame psychologique , avec la notion d’absence, de manque ainsi que la question du deuil.

Evidemment certains diront que l’histoire est classique voire linéaire; mais je répondrai à ces rétracteurs qu’elle est solide et bien amenée, que l’on y trouvera des choses intéressantes et vous fera passer le temps.

Un roman que je conseille , non pas par son style conventionnelle, mais en tant que bon roman de loisir et qui trouvera amplement sa place dans votre sac , sac-à-dos, sacoche ou tout autre contenant commençant par “sac”, et le tout selon vos propres désires. C’est du bon steak!.

Un auteur à suivre.

Derniers jours à Alep de Guillaume Ramezi
ISBN : 9791025103043 


dimanche, avril 01, 2018

End League (The) de Remender/Broome/Canete

avril 01, 2018 Smith

Cette semaine , j'ai bien travaillé mes arpèges avec la lecture en version intégrale de "The End League", une mini-série en deux tomes édité chez nos amis Akileos pour la version française et pour laquelle un intégral est sorti en 2017 en VO chez Dark Horses Original.

En 1962, Astonishman est LE super-héros façon Superman. Surhomme, Orgueilleux, inconscient et surtout très fière de son moule-bite; Perdu dans sa vision manichéenne et parfaite du monde, et aussi par bêtise, il va commettre la grosse boulette en déclenchant une cataclysme qui déstabilisera l’humanité entière. 
Une catastrophe ? Je parle de la "Catastrophe Verte" qui fera des milliards de victimes (ne faisons pas dans la dentelle de Bruges svp) et qui engendrera de multiples mutations , sans oublier l'apparition de nouveaux sur-hommes , tous plus fous les un que les autres, qui se rallieront derrière la bannière d'un fou-furieux-super-vilains.
Astonishmen est rongé par la honte et tout en cachant la vérité, va entamer une quête vers son pardon. Entre désespoir et rédemption, il forme les "End League" pour retrouver le marteau de Thor, Mojlnir, seule artefact permettant de remettre les choses en ordres , de lutter contre les super-vilains et sauver, peut-être , le reste d'humanité qu'il reste en nous.

Triste, sombre, dépressif, le ton est directement lancé dés les premières pages du premier volume (diamétralement différent du second, lisez plus loin :) ).

Le pastiche avec les super-héros de chez MARVEL et DC COMICS est évident (Ghost-rider, Superman , Joker et j'en passe) mais la parole est beaucoup plus acide et réaliste avec un monde sans espoir; à lire essentiellement au premier degré (vous pouvez essayer de chercher une double lecture, j'ai essayé sans succès). Le dessin de Matt Broome est dans le ton de l'histoire , directe, froid, triste , mais sans grande originalitée.


Le deuxième volume est lui beaucoup plus pêchu, un peu genre "le réveil de la Force", porteur d'espoir , de lutte jusqu'au-boutisme; et verra même l'apparition de personnages supplémentaire (comme s'il en était besoin). Le changement de dessinateur par Eric Canete n'y est pas pour rien, c'est une vrai bulle d'air frais avec son trait un peu moins réaliste , supporté par le jeu de couleur proposé par Andy MacDonald.
Vous avez compris j'ai beaucoup plus aimé le deuxième volume :)

Ipso Facto les auteurs, en s'engageant dans cette fresque quasi biblique, devaient rester dans un ton réel impliquant la folie humaine et les erreurs du passé.
Mais le trop de personnages (Dieux grecques, nordiques, nazi ,super-héros etc...) rend la lecture confuse et torture le lecteur lambda que je suis (si si , vraiment j'avais mal au crane). As-t'on vraiment besoin de connaître tous les codes et personnages du monde des super-héros ? Really !?

Au final , l'on en ressort après une lecture un peu poussive, avec un moral dans les talons et un goût amer rendant la bd "so what".

Bilan mitigé donc, pour cette saga : "The End League"qui brillera grâce à sa deuxième partie sans pour autant toucher le firmament des dieux.

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