lundi, décembre 11, 2017

Les Traqueurs T1 de Tirso Cons et Muñoz

décembre 11, 2017 Smith
 Oyé moussaillons,

Décidément Glénat est une maison d'édition très prolifique en cette fin d'année puisque voici une nouvelle saga de Pirates, avec aux commandes un duo hispano-ibérique qui avait déjà sévi dans Le manoir des murmures, je sus-nommé messire Tirso Cons coté rouleau de peinture et messire Muñoz pour la partie plume d'oie. Un premier épisode qui porte le doux nom de L'arme perdue des dieux , annonciateur d'un récit pas trop à l'eau de rose.

Au menu ? Péripéties, romance,  mystère ... Haut les coeurs!

1566, suite au traité de Westminster signant une trêve au conflit entre L'Angleterre et les Pays-Bas, le bain de sang maritime se calme enfin. Mais ce n'est que momentané car aucun des deux camps ne veut plier le genoux devant l'autre.

Afin de gagner cette guerre, l'Angleterre affrète une expédition vers la nouvelle-Espagne afin de partir à la recherche d'une chimère , une mythique créature qui rendrait invulnérable celui qui en est maître. Faisant partie de la tribulation un trio: le jeune botaniste Jonas , le charismatique Capitaine Rodrigo Toladena et la belle Mara.

Et les voilà parti braver tous les danger et l'ennemi près à s'emparer de cette légende qui pourrait leur donner cette suprématie tant souhaitée.

Mais chaque contes ou légendes a une once de vérité n'est-ce-pas ? Un retour vers les citées d'Or ? A vous de le découvrir.

Une histoire de cape et d’Épée sentant bon l'Eroll Flynn époque leggins et naphtaline,  voguant gaiement sur l'univers fantastique des Pirates des Caraïbes;

Ce premier épisode nous offre une introduction complexe et palpitante , qui aura pour but principale d'établir l'intrigues , sa trame et les personnages, le tout saupoudré de quelques cliffhanger de derrière les fagots qui, on le sent, sont là pour relancer l'intérêt du lecteur.

Après double lecture, la conclusion est que ce premier épisode est trop vite emballé afin d'arriver rapidement au cœur du sujet. Le coupable ? La complexitude du scénario sur si peu de pages, un découpage hasardeux , un manque d’homogénéité de l'ensemble

Graphiquement c'est bien envoyé, très beau mais inégale sur la longueur même si Tirso Cons maîtrise les énormes fresques, paysage et ressentit; Effet de style ? surement mais je n'ai pas trouvé que cela collait complètement d'autant plus que l'on voit quand il prend son pied sur pas mal de planche.

Quant à la plume le scénario est très travaillé et profond nous proposant une mise en bouche lente , avec ambiance et cotillons.

Le tout avec un mélange de couleurs embrumée par l'alcool et le rhum de contrebande, secondé par de magnifique aquarelle qui soit sublime les pages, ou les rends compliquées de par le découpage lui-même.

Je vous rassure tout de suite , l'histoire et le récit reste divertissant et sympathique; et je peux vous annoncer, sans spoiler de trop, que la fin et les dernières pages attiseront votre intérêt et vous donneront peut-être l'envie tourner la première page de second tome.

Mais au final , nous n'avons qu'une histoire sans grande originalité, qui se saborde d'elle-même avec cette aventure de boucanier.

Sur ce , où ai-je fourré mes gommes coca ? J'ai faim morbleu!











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