lundi, décembre 11, 2017

Les Traqueurs T1 de Tirso Cons et Muñoz

décembre 11, 2017 Smith
 Oyé moussaillons,

Décidément Glénat est une maison d'édition très prolifique en cette fin d'année puisque voici une nouvelle saga de Pirates, avec aux commandes un duo hispano-ibérique qui avait déjà sévi dans Le manoir des murmures, je sus-nommé messire Tirso Cons coté rouleau de peinture et messire Muñoz pour la partie plume d'oie. Un premier épisode qui porte le doux nom de L'arme perdue des dieux , annonciateur d'un récit pas trop à l'eau de rose.

Au menu ? Péripéties, romance,  mystère ... Haut les coeurs!

1566, suite au traité de Westminster signant une trêve au conflit entre L'Angleterre et les Pays-Bas, le bain de sang maritime se calme enfin. Mais ce n'est que momentané car aucun des deux camps ne veut plier le genoux devant l'autre.

Afin de gagner cette guerre, l'Angleterre affrète une expédition vers la nouvelle-Espagne afin de partir à la recherche d'une chimère , une mythique créature qui rendrait invulnérable celui qui en est maître. Faisant partie de la tribulation un trio: le jeune botaniste Jonas , le charismatique Capitaine Rodrigo Toladena et la belle Mara.

Et les voilà parti braver tous les danger et l'ennemi près à s'emparer de cette légende qui pourrait leur donner cette suprématie tant souhaitée.

Mais chaque contes ou légendes a une once de vérité n'est-ce-pas ? Un retour vers les citées d'Or ? A vous de le découvrir.

Une histoire de cape et d’Épée sentant bon l'Eroll Flynn époque leggins et naphtaline,  voguant gaiement sur l'univers fantastique des Pirates des Caraïbes;

Ce premier épisode nous offre une introduction complexe et palpitante , qui aura pour but principale d'établir l'intrigues , sa trame et les personnages, le tout saupoudré de quelques cliffhanger de derrière les fagots qui, on le sent, sont là pour relancer l'intérêt du lecteur.

Après double lecture, la conclusion est que ce premier épisode est trop vite emballé afin d'arriver rapidement au cœur du sujet. Le coupable ? La complexitude du scénario sur si peu de pages, un découpage hasardeux , un manque d’homogénéité de l'ensemble

Graphiquement c'est bien envoyé, très beau mais inégale sur la longueur même si Tirso Cons maîtrise les énormes fresques, paysage et ressentit; Effet de style ? surement mais je n'ai pas trouvé que cela collait complètement d'autant plus que l'on voit quand il prend son pied sur pas mal de planche.

Quant à la plume le scénario est très travaillé et profond nous proposant une mise en bouche lente , avec ambiance et cotillons.

Le tout avec un mélange de couleurs embrumée par l'alcool et le rhum de contrebande, secondé par de magnifique aquarelle qui soit sublime les pages, ou les rends compliquées de par le découpage lui-même.

Je vous rassure tout de suite , l'histoire et le récit reste divertissant et sympathique; et je peux vous annoncer, sans spoiler de trop, que la fin et les dernières pages attiseront votre intérêt et vous donneront peut-être l'envie tourner la première page de second tome.

Mais au final , nous n'avons qu'une histoire sans grande originalité, qui se saborde d'elle-même avec cette aventure de boucanier.

Sur ce , où ai-je fourré mes gommes coca ? J'ai faim morbleu!











dimanche, novembre 12, 2017

Polar de Victor Santos

novembre 12, 2017 Smith


Black Kaiser est un espion vieux de la veille, un mercenaire aussi (parfois), une légende (oh oui!) à qui ferait passer Daesh pour Disneyland. Malheureusement pour lui, il est devenu un pion gênant dans l'échiquier étriqué du Damocles, son employeur. Mais comment faire disparaître cet indésirable ? La valse des morts peut commencer.

Victor Santos nous offre avec ce "Polar", une oeuvre qui comme son nom l'indique, une histoire noire dans ce qu'il y a de plus obscure dans le genre : rude, glaciale, violent. Le pitch est rapidement posé. C'est clair, limpides et sans ambages.

D'origine espagnole, Santos a découvert son style par la pratique. Biberonné à outrance sur du Sin City (Miller) , Hellboy (Mignola) et autres, c'est sur ces bases qu'il a construit sa patte graphique si particulière rendant hommage, sans les plagiés , à ces maîtres.

C'est d'ailleurs l'alliance de son style avec le choix de ne coloriser le récit qu'en trois tons, qui fait que cette bande dessinée transpire une certaine tension , qu'elle a une tonalité bien présente au point que celle-ci respire une sorte de noblesse, de pureté assez personnel.



Je ne saurais d'ailleurs vous conseiller de jeter un oeil sur ces autres récits tel que Silhouette, The Mice Templar ou Rashomon pour n'en citer que quelques uns.

Du haut de ces presque deux cents pages, l'objet est beau, avec une couverture au format italien ce qui n'est pas pour déplaire.

En conclusion ? Un livre qui n'est pas là pour distiller l'espoir dans le coeur des enfants.

C'est chez Glénat, et c'est "sans glands"






samedi, août 26, 2017

1984 de George Orwell

août 26, 2017 Smith


"1984" de George Orwell , fut un roman qui fit date (ha ha , je voulais la caser celle-là) et qui marqua l'esprit puisqu'il nous propose , à travers un roman d'anticipation, une vision d'un monde vers laquelle nous tendons tout doucement malheureusement.

Un bouquin qui fit donc mouche et qui fut même classé dans le top 100 des bouquins genre "trop trop bien". Les mauvaises langues pourront me dire aussi que les plus grandes bouses du monde sont classée dans le top 1 Millions des meilleurs bouquins ... et je ne leur donnerai pas tort. Ne perdons pas trop de temps et prenons donc le taureau par les bourses en lui faisant faire un huit aérien histoire de voire de quel bois il est fait:)

Suite à une bonne troisième guerre mondiale, la carte du monde est complètement redessinée pour n'avoir que trois supercontinent se battant à travers une guerre perpétuelle, histoire de gratter des lopins de terres se trouvant dans un "no man's land" 

Winston, 39ans , brave gars, toutes ces dents, vis et travaille à Londres ; mais la terre d'Albion est devenue un monde où les libertés sont réduites et ou sévisse la servitude et la loi. Grâce à différent ministère tel que celui de l'amour (vous vous aimerez quoi qu'il vous en coûte), voire même la police de la pensée (pensez ce que je dis!) ; la liberté et le libre arbitre en a pris un coup.

A tel point que son propre travail consiste à réécrire certains passage de l'histoire, et ce afin de complaire le parti symbolisé par Big-Brother (bref le retour du négationnisme en gros)

Mais Winston s'interroge car ces pensées sont pris en tenaille entre ses souvenirs et ceux imposé par le parti. 
Obligé de dissimuler ces pensées et cherchant à tout pris à se soustraire de ce parti totalitariste, il tombera néanmoins amoureux de Julia avec qui il partagera les mêmes opinions politiques et ce, jusqu'à rejoindre la "fraternité", le groupe anti Big-Brother mené par le mystérieux Goldstein. 

Mais personne ne se soustrait ni ne dévie de la ligne directrice de Big-Brother ... personne; et encore moins Goldstein et Winston.

Voilà donc un roman dystopique pur-jus qui vous ouvrira les pores et vous fera bien réfléchir.
Ecrit juste après la seconde guerre mondiale, l'auteur , étant assez visionnaire, exprima sous forme de roman ses craintes et les risques de dérive que peuvent engendrer des partis politiques quand idéologie, peur et pouvoir s'entremêle. Moins de liberté individuelles,  le contrôle de la procréation , abolition de l'amour, la standardisation à l’extrême ...

Réparti en trois chapitres : le monde ou la naissance, l'amour et la mort de la pensée individuel au profit d'une pensée unique; c'est très intéressant.

Le style et l'écriture sont des plus classiques et n'ont pas pris une ride. Maintenant c'est pas du Shakespeare , c'est ultra basique pour tout dire. Le ton est terne, acerbe, propre à cet univers et tout à fait en corrélation avec le ton que l'auteur veut donner.

Il pourra néanmoins clairement rebuter le lecteur car le rythme est lent et laborieux, rempli de répétition. Si cela ne tenait qu'à moi, j'aurai dis qu'il aurait mérité d'être un peu allégé dans le nombre de page sous peine de perdre certains lecteurs dans le lavage de cerveaux des répétitions (nan mais on a bien compris que c'est un monde prison sur-veillé).

Le bilan ? Un roman engagé contre le totalitarisme, témoin d'une époque, et qui fait une bonne piqûre de rappel quand on voit ce qui se passe à travers le monde et dans certains pays ce disant "civilisé" aujourd'hui. L'ami George nous annonce le glas de nos libertés si nous n'y faisons pas attention.

Soumettez-vous, soumettez-moi!

Ps : George, merci mais la prochaine fois , fait plus cours s'il-te-plait.










lundi, août 21, 2017

Alfonso Azpiri , a king is dead

août 21, 2017 Smith

C'est avec tristesse que nous apprenons que le maître Alfonso Azpiri, né en 1947 à Madrid est décédé ce 19 Août 2017 à l'âge de 70 ans.

Référence ibérique de la bande dessinée et de l'illustration , figure iconique des salons comics madrilène , toujours adulé par les fans; il était reconnaissable grace à ces eternel lunettes fumées et son sourire paternel.

Il fut et restera une icone et une pierre angulaire pour toute une génération qu'il marqua à l'apogée du jeux vidéos dans les années 80 grâce à ces nombreuses pochettes haute en couleurs , qui firent rêver les plus jeunes d'entre-vous.

Roi de l'érotisme et de la science fiction, il se fit connaître notamment grâce à la série Mot ou la sensuelle Lorna ; et evidemment pour le design de pochettes de jeu vidéo chez des distributeurs légendaires comme Erbe, Dinamic ou Opera Soft (ie Army Movies, Abu Sibel , Camelot warriors ...)

Vous pourrez retrouver une critique sur une de ces oeuvres sur le lien suivant : http://dcafeine.blogspot.be/2013/01/lorna-dazpiri.html

Merci à l'artiste , et bonne route


vendredi, juillet 07, 2017

Fight 2D-2014 de Neeko

juillet 07, 2017 Smith
Fight 2D-2014 from Neeko.

Neeko ? Un studio d'animation qui fait du travail en 2D intéressant à regarder et analyser :)

Et pour d'autres sujets : https://www.youtube.com/channel/UCJRxhrnmHjWljNgn1xMFX5w

Plouf!




jeudi, juillet 06, 2017

La Dynamique du Mou

juillet 06, 2017 Smith
Mesdames et messieurs approchez-vous sans bousculade 
servez-vous du gin 
pour les autres p'tits y'a de la limonade 
Nous parlons poliment, à l'entrée il y a eu la fouille 
ce soir c'est organisé dans un esprit cool 

En voilà une introduction mais c'est juste pour vous mettre dans l'ambiance relax et cool :) 

Alors enfoncez votre arrière-train bien à l'aise dans votre fauteuil, car nous allons causer de "La dynamique du mou" , bouquin dont je n'attendais que quelques choses d'assez rhétorique, que ce soit dans la forme et sa luxure car , d'avance il partait avec quatre défauts majeurs qui pourrait faire fuir le petit padawan qui sommeille en vous:


  • c'est édité par une presse universitaire; et pour toute personne ayant fréquenté ce genre de lieu obscènes aux relents sirupeux, ça annonce une multitude de référence et un langage fort peu châtié.
  • ça parle du "mou" ce qui est assez abstrait en soi; à moins d'en avoir fréquenté beaucoup autour de soi, c'est assez bizarre comme sujet (de thèse) non ?
  • Ce n'est pas un roman , donc ne nous attendons pas à une histoire façon "sauvons la princesse des griffes du méchant et hop on va roucouler en vacances"
  • Et bon sang, justement c'est les vacances!!! ... vais-je prendre ce livre à la plage ?


Et ô surprise c'est très intéressant. Avant de rentrer dans le lard, faisons un petit tour avec son "unboxing"; 

Édité par Presses Universitaires du Midi, c'est léger, un papier glacé très sympa, couverture souple, format qui rentre dans une bibliothèque ... bref on ne se moque pas de la ménagère ici, c'est du bel ouvrage comme je le dis souvent quand je sirote un thé à la menthe (aromatisé aux rhum évidemment , il faut garder l'esprit lucide).

L'intérieur est quant à lui pertinent. Le sujet d'abord , le mou , kesako ? 

La terminologie en elle même manque de définition et sous couvert de ce livre, les auteurs vont tenter d'y accrocher quelques définitions. Des définitions car oui, le mou est versatile,  le mou est malléable et le mou est différent en fonction de son environnement. Le mou est plastique ? Le mou est tempérament ? Le mou dans la pop culture ? Le mou qu'est-ce ? 



Et c'est là vraiment le sujet : balayer un maximum d'univers , condenser cette analyse par différent point de vues , dans une analyse mouvementée. 

Essayé d'exprimer à travers une certaine fluidité , à travers sa sensibilité et sa violence, le sujet en lui-même sans se perdre dans d'autres. Une exploration à travers la mollesse et ces différents état de transition, entre le ciel et la terre rien moins que cela.

Intelligent, pertinent, il introduit aux fils des pages et de ces chapitres, une réflexion ouverte sur l'érotisme de la vie et du mou. Bon j'ai l'air de m'emporter, ce n'est pas un bouquin à lire d'une traite mais par morceau afin de vous permettre de faire une réflexion sur chacun des sujets.

Bémol tout de même; même si les auteurs ont utilisé un vocabulaire souvent accessible (j'ai dis souvent) , il est parfois pointu et ardu. 
Le nombre de référence parsemées en fin de page rebutera directement ceux qui veulent vraiment en faire leurs thèses de fin d'année; mais vu la multiplication de celles-ci , cela aura au moins le mérite pour les plus sado-maso d'entre vous, de combler votre ventru poitrail.

En conclusion : un livre qui souffrira de ces origines universitaires mais qui intéressera le lecteur , qu'il soit étudiant où commun des mortels voire passionné, de par la réflexion qu'il vous apportera. Bref cela va stimuler votre esprit.

Dans la matière, le oui et non ce dis mou et dur (Bachelard) ... Un peu comme quand je bois en fait! :)


La dynamique du mou
Sous la direction de Céline Cadaureille et Emma Viguier
Nombre de pages : 240
Collection L'Art en oeuvre dirigée par Isabelle Alzieu et Dominique Clévenot
ISBN : 978-2-8107-0464-4


mardi, juin 13, 2017

Infinity 8 : Trondheim/Vatine et des dessinateurs

juin 13, 2017 Smith

Dans le tréfonds d'une galaxy lointaine navigue le vaisseau de classe-A : l'Infinity-8. Sa destination ? la Galaxy d'Andromède. Sa cargaison ? pas moins de 900.000 passagers de toutes races parti faire bronzette les doigts de pieds bien écartés s.v.p.

C'est a son bord qu'officie la jeune et jolie Yoko Keren, agent de police qui porte fièrement le lycra comme une seconde peau et qui est en charge de faire respecter l'ordre d'une poigne de fer ... mais à sa manière; D'autant plus qu'elle à sur ces fesses le lubrique le lieutenant Reffo et le capitaine du vaisseau à la forme tentaculaire et qui a l’habilitée de pouvoir rebooter jusqu'à 8x un moments afin de faire une boucle dans le temps et d'éviter certains désagrément :)

Mais une situation d'urgence vient de survenir : le vaisseau vient de faire un arrêt inattendu suite à l'encontre d'un amas d'artefact d'origine inconnue façon gros dépotoir, surtout qu'il est rempli de vestige symbolisant la mort sous toute ces formes; que ce soit des morceaux de villes, des débris , ou autres.

L'agent Keren va devoir investiguer et s'assurer qu'aucun danger n'y est caché ... mais c'est sans compter certains passagers Kornalien, qui non content d'être de sacré nécrophage, sentent cette bonne odeur de mort les appeler.


Sexy, fun , décomplexé, ... voilà un sympathique Space Opera qui aura le mérite de vous mettre l'eau à la bouche avec ce premier épisode d'un cycle comportant pas moins de 8 numéros;  Proposé aux éditions "Rue de Sèvres" , ce projet à pour origine le duo Olivier Vatine et Lewis Trondheim.



Alors je freine un peu tout de suite avant de continuer cette critique, mais celle-ci ne porte que sur les deux premiers cycles, je n'ai point eu entre mes fraîches mimines les deux derniers épisodes;

Alors, c'est bien ? 

Chaque cycles ou épisodes de cette série est l'opportunité de vivre une nouvelle aventure mais sous un tout autre angle car un simple élément, l'effet papillon, va donner une toute nouvelle direction. La preuve en est le deuxième épisode ou l'agent doit mené l'enquête mais elle est surtout en train de tombé sous le charme de se jeune mouvement qui à le vent en poupe et portant fièrement la croix gammée.

Encadré par une charte graphique crée par deux main gantés (et clouté), j'ai nommé Olivier Vatine et Lew Trondheim, chaque récit est tenue par un graphiste différent offrant au lecteur l'avantage de retrouver facilement notre équilibre et nous offrir une cohérence et continuité entre chaque cycle temporels (oui je sais une continuité quand on parle de reboot ça fait très euclidien).

Scénaristique-ment les deux premières histoires sont très originales et complètement différentes. Des dialogue qui mon mouche à chaque crochet de page (mouche ... crochet ... non ?) et le graphisme, étant confié à un auteur de talent différent, est simple et sans chichi (c'est pas du Goya non plus hein) vous fera une lie qui donnera un moment d'évasion à nos chères esprits; d'autant que les dialogues sont amusants, frivole et même parfois sérieux.

L'on passe donc un très bon moment de lecture; à cela vous rajoutez une jolie couverture et je pense que cette série aura du succès si elle est diffusée correctement chez tous nos libraires.

Les deux premiers épisodes sont disponibles façon cartonnée , genre bd classique ou également en format comics très très sympathique.

Sauront-ils s'échapper de ce mystérieux amas d'artefacts morbide ? Huit aventures, Huit possibilités ... à vous de choisir la votre <3




mardi, mai 16, 2017

Les Seigneurs de la Route : L’ultime Course à la Mort

mai 16, 2017 Smith

Hey, vous savez ce qu'il c'est passé le 27 Avril 2015 ? Non ? Et bien au delà du fait que sir Stephen Hawkins à balancé un spoil terrible en dévoilant que Zayn Malik ferait toujours partie des One Direction dans un monde paralèlle , c'est aussi et surtout le 40e anniversaire du film Death Race 2000 de Paul Bartel, tiré lui-même du bouquin The Road de Ib Melchior

Alors pourquoi je vous en parle genre avec deux ans et quelques jours de retards ? Et bien parce qu'un reboot du reboot du reboot est annoncé en 2017 pardi!. Et oui, certains films ont leurs propres casserole (cfr le reboot avec Jason Tatane, de la grosse mécanique et de la fesse).

Mais tout d'abord, revenons aux origines de cette bd qui est la suite directe au film : Road 2000.
C'est quoi ? Road 2000 c'est une critique sociétale faites dans les années 75 , assez virulente et visionnaire sur la violence gratuite, la télé-réalité et le capitalisme.

Du coup, le film débute ans un monde gouverné par un parti unique et totalitaire , imposant sa loi martial. Afin de pacifier et calmer les plus loquaces qui serait tenté de lancer quelques canettes de Coca, le gouvernement à mis en place une course  automobile transcontinentale où tous les coups sont permis , d'autant plus que même tuer d''innocente victime peux rapporter des points. Bref c'est gore et c'est complètement à l'ouest.

Dans le rôle des pilotes on retrouvera un jeune Stallone jouant Mitraillette , un gangster italien; et dans le rôle titre ,Frankenstein interprété par un David Carradine des plus glaciale. Inutile que je vous spoil le film, allez le voir! Ce qu'il faut retenir c'est que cela se termine par un beau départ de Frankenstein qui se marie , devient président , qui abolie la course et veut reconstruire le monde (waw c'est beau , snif), tout en copulant comme un lapin en rut.





Et c'est là (enfin) que la bd démarre : X année plus tard, Frankenstein, devenu président des United States of America (à prononcer avec l'accent siouplé), va essayer de relancer la machine économique en réintégrant la fameuse course intercontinental éponyme qu'il avait lui-même interdite (faut pas chercher à comprendre). D'après lui, c'est l'occasion rêvée pour que d'autres pays viennent unir leurs couleurs à celle du drapeau étoilé (tadaaam). Sauf que voilà, Frankenstein a pris un coup de vieux et pour piloter ça ne vas pas trop le faire; pas qu'il soit en charentaises et béquilles, mais il a beau s'entretenir, c'est tout de même un vieux grelot ... 
Comment faire? Clonage je vous dis! Et voilà un Franky prêt a avaler de l'asphalte tel Diabolo et Satanas. 
Mais quid du dessous des cartes ? Et ce clone, est-il fiable ? quels sont ces intentions ? Quelques choses à déconné dans le processus ? Ou est la couille , dans le potage ? 

Et nous voici reparti dans une histoire complètement barge , avec un scénario qui tient avec du gel à cheveux.




"Tu nous vends tu rêves mon garçon là! Et la bédé dans tous cela ?"

Nul doute que l'intention de Wenna était louables : faire des pépètes en fêtant le 40ème anniversaire de la sortie d'un film culte/nanarnesque (biffer mention inutile); d'autant qu'ils ont essayé de garder l'esprit.

L'objet est sympathique avec sa superbe et magnifique couverture , mais l'intérieure est ostentatoire et optionnel de par son coté grindhouse genre j'ai colorié avec un stiff , et de par son dessin brut de coffre.

La couleur y est étalé grâce à un tramage vieillot; et le vice a été poussé jusqu'à utiliser un papier "old school" épais qui rappellera le vieux papier de toilettes low-cost que l'on rencontre dans certain camping ... bref ça gratte.




Le bilan est assez mou du bide et fort loin de révolutionner le monde; ne sera destiné qu'aux vrai , aux ardus et aux plus hardcore d'entre vous.  Conclusion ? Sortie purement mercantile, gros pétard mouillé, et bien dispendieux.

De mon coté, je remet le contact pour avaler un peu d'asphalte et chercher mes 50 points.
.



ps: Et pour le plaisir des yeux , la nouvelle bande annonce :






mardi, avril 18, 2017

Les Aventures de Spirou et Fantasio : bientôt

avril 18, 2017 Smith
Vous vous imaginiez Spirou et Fantasio de cette manière ?

http://www.allocine.fr/article/fichearticle_gen_carticle=18662136.html

Le film "Les Aventures de Spirou et Fantasio", avec Thomas Solivérès, Alex Lutz, Ramzy, Géraldine Nakache, Christian Clavier et le réalisateur Alexandre Coffre.





Spirou et Fantasio vont débarquer sur grand écran le 20 juin 2018 ! Thomas Solivérès etAlex Lutz tiennent les rôles principaux, tandis que Ramzy joue Zorglub, Géraldine Nakache la journaliste Seccotine et Christian Clavier le comte de Champignac.

Alexandre Coffre réalise le film (Une pure affaire, Eyjafjallajökull), qui sera un vrai film d'aventure dont une partie s'est tournée en région parisienne, et l'autre au Maroc. Les Aventures de Spirou et Fantasio est adapté de la série de bandes-dessinées éditée par Dupuis, et dont le succès ne s'est pas démenti depuis des décennies.

L'histoire du film présentera la rencontre entre le groom Spirou et le journaliste Fantasio.

SHI, Au commencement était la colère... Tome 1 de Zidrou et Homs

avril 18, 2017 Smith

A peine sorti d'une polémique humanitaire hautement médiatisée, Lionel Barrington patron de la SVPPB , énorme conglomérat de fabrication d'armement, va se retrouver emporté et embourbé dans un drame qui impactera jusqu'à sa famille.

En effet, un groupuscule terroriste du nom de SHI , a dissimulé deux mines antipersonnel dans sa demeure et sa femme et son fils en ont fait les frais. Pourquoi ? Qui est ce fameux groupe SHI qui revendique l'attentat ?


Pour trouver les réponses , il faudra remonter la ligne du temps jusqu'au Londres de 1851 , à l'époque de l’exposition universelle , à l'époque ou l'empire britannique était une puissance économique colonialiste et suffisante, à l'époque où deux jeune femmes aux aspirations différentes vont se rencontrer ; 

D'un coté Juliette Winterfield , rebelle, fille de bonne famille et de père militaire, britannique de sur-crois; de l'autre  coté Kita, ex-jeune mère asiatique, immigrée et qui essaye de survivre dans se monde où ne pas être blanc ne fait pas bon vivre. 

Ensembles, ces deux jeunes femmes , ces deux jeunes mères, vont voire leur haine grandir jusqu'à comploter contre l'establishment britannique. La rancune est parfois très tenace.


Écrit par Zidrou, dessiné par Homs, cette tragédie humaine prévue en 4 volet est, pour ce premier épisode , un long prologue sur la raison du pourquoi. Visuellement l'on sent la vrai recherche graphique , architecturale et historique de l'époque et Homs s'en donne à cœur joie. Graphiquement les mouvements sont amples, dynamique , le bouton de manchette brille, les visages sont expressifs et rendent bien la personnalité des personnages; c'est sans équivoque du bel ouvrage.
Le scénario n'est pas en reste avec une histoire complexe et profonde , le tout accompagné d'une narration fort réaliste.




Derrière cela , l'on pressent un projet ambitieux prévu en plusieurs cycle d'autant plus que l'histoire est originale en brassant des sujets comme le rôle de la femme, l'époque, le patriarcat etc...

Mais le problème est ailleurs , il manque de la bonne colle pour relier tous les éléments et celle-ci s'effrite très (trop) rapidement.

Après lecture, je peux dire que ce n'est pas spécialement ma drogue du moment. Je n'ai malheureusement pas ressenti d'intérêt pour l'histoire, pas de vibration, pas d'engouement même si j'aperçoit le potentiel caché; juste un simple son de cloche car cet premier épisode n'a pour objectif que de poser les premiers jalons de l'histoire: c'est un énorme prologue.

Au delà de cela, l'on sent du potentiel qui ne demande qu'à s'épanouir et sans nul doute que les prochains épisodes seront plus dynamique avec un dénouement aussi explosif que ces premières pages mais , cet épisode est trop plat.

J'espère que les lecteurs auront la patiente d'attendre le deuxième volet de la saga avant de donner un verdict définitif.

SHI , c'est chez Dargaud, 56 pages , joli mais manque de peps , de sel et de salto arrière :)

lundi, mars 27, 2017

Atom The Beginning Tome 2 de M. Yuuki & T. Kasahara

mars 27, 2017 Smith

Deuxième épisode de la préquelle d'Astroboy, l'oeuvre culte du japonais Osamu Tezuka , et dont le titre ne nous cache pas la finalité sachant qu'Astro Boy à surtout été diffusé initialement sous le nom de "Mighty Atom" (subtilitée quand tu nous tiens)

Petit résumé vite-fait : (comme ça ,c'est gratuit !, je vous aime :) )

Les professeurs Tenma et Ochanomizu , convaincu que l'intelligence artificielle est la clé pour avoir un android sur-performant, crée l'A106 (également appelé Six). Doté d'une IA et d'une partie émotionnelle novatrice, Six se retrouve un peu décontenancé dans se monde où se mélange maîtres, esclaves, violences et étrangetées.

Mais malheureusement les deux génies se retrouvent rapidement sans pépètes et , vite acculés, se verront forcés de participer à un tournoi de combat entre robot. A l'issue d'un combat titanesque avec le robot Mars, nos deux jeunes savants, les poches pleines de deniers, peuvent enfin continuer et préparer leur nouveau modèle : le A107. Mais Six semble encore se chercher...

Entre temps, Tenma, obnubilé par les tétons du Docteur Lolo (une génie à la coiffure ultra-laquée mais dont les parents avaient un sens de l'humour fort douteux), va entreprendre une petite partie d'espionnage afin de voir ou elle campe le soir, mais la vérité s'annonce plus sombre que prévue...


Ce deuxième épisode nous avance dans les prémices d'une nouvelle intrigue dont le lien avec le prometteur premier chapitre , est assez hasardeux.

Néanmoins le sujet principal soulève toujours la question du : Restes t'on maître de nos propres créations où à partir d'un certain moment, peuvent-elles vivre de leurs propres ailes ... un peu comme une oeuvre d'art ?


Toujours exécuté par Tetsuro Kasahara, ce dernier gère l'envolée graphique et l'on sent le passionné. Le scénario quand à lui est nettement plus léger que le premier opus et pourrait pourrait surprendre par le changement d'intrigue.  Autant le premier épisode était brut de coffre, innovateur et plein de surprise , voire même emporté par un discours un peu plus adulte; autant ce deuxième épisode semble s'ouvrir à un lectorat plus large avec un ambiance plus proche de celle des dessins animés diffusé à l'époque sur RécréA2: mais ce n'est surement qu'une impression.

Bref, une suite qui reste dans la continuité mais qui a un petit goût "bizarre" de par le changement de tonalité.  Ne brûlons pas la chandelle par la tangente de la diagonale et attendons l'épisode trois, car la fin de ce numéro annonce un nouveau pan de découverte , et ce dernier pourrais bien être une très bonne surprise.

ps : Hey, vous avez vu ? Il y a un animé prévu pour 2017.

samedi, mars 25, 2017

Le monde selon François - Intégrale de Collin & Zabus

mars 25, 2017 Smith
Entre rêve et réalité, François ne choisit pas,il veut les deux ! Comme tous les enfants de 8 ans, François se pose beaucoup de questions sur la vie. À chaque fois qu'il est confronté à un problème, il pénètre dans un monde imaginaire présenté comme vrai. Dans cet univers, il vit une aventure qui, au final, répond à ses questions.



Aujourd'hui nous avons de la chance puisque nous allons parler de François, une bande dessinée éditée aux éditions Dupuis qui nous racontes les aventures du petit François. Bande dessinée qui fut en son temps publié dans le magasine Spirou ... (NDM : vous avez remarqué sur Spirou c'est l'anagramme de Soupir ?... pourquoi je m'égare là tout à coup? vite reprenons notre fil de discussion). François c’est quoi ? 

Comme vous vous en doutez, cela n'a rien à voir avec le grand pope du moment qui squatte le Vatican et balance des colombes de temps en temps, où un quelconque candidat aux élections présidentielles d'une petite république bananière.

François est un tout jeune garçon à l'imagination débordante, à peine plus haut que trois pommes; Comme tout enfant de son âge, il va découvrir le monde à travers les yeux d'enfants et , secondé par son imagination débordante, interpréter tous les signaux afin de l'aider à traverser les aléas parfois agréables, parfois désagréables de la vie.

Mais l'imagination de François est parfois taquine : elle lui jouera des tours fort fort embêtant notamment à l'école; où alors sera un allié redoutable pour l'aider à traverser certaines étapes de sa vie quotidienne comme l'absence d'un papa plus préoccupé par son travail que par son fils.



Scénaristiquement, Vincent Zabus nous offre ici une belle découverte.
Drôle, intelligent , multipliant les interactions entre monde réelle et imaginaire, les auteurs (ils sont deux) ont réussi à nous pondre une série d'histoire follement intéressante sur des sujets difficile, brasant des thèmes assez large comme un divorce, où la solitude, le tout amené d'une manière douce sans pour autant être rébarbative.
Un livre à plusieurs niveau de lecture qui ciblera un lectorat fort large en passant par le jeune publique, le jeune adulte , le jeune parent, le jeune vieux, le jeune camembert ou que sais-je encore ...


Au dessin, Renaud Collin le maître d'oeuvre à la palette graphique, sublime le trait via une identité graphique unique, déformant le monde vécue par François comme une vision à travers tesson d'une bouteille. La couleur , elle, n'est pas en reste et servira efficacement l'émotion propagée par l'histoire


Véritable petit bijoux de poésie, cet intégrale de 200 pages bien remplie, et reprenant les trois récits édité chez Dupuis est à mettre entre toute les mains. A la fin vous y trouverez un généreux sketch-book avec quelques planches en primeur du 4e opus en cours de conception.
C’est très très beau et je suis sure qu'il trouvera une belle place dans votre bdtèque.

A conseiller pour le petit garçon où jeune fille qui sommeille en vous

Love It :)

Le mot du jour ?

mars 25, 2017 Smith

En y réfléchissant super vite, genre comme cela, le temps d'une vilaine note même pas épurée, il y a plusieurs manières différentes de lire un livre et de le savourer ... si si believe me.

L'une d'entre elles, la plus évidente, est genre goulue, gourmande, voire même carnivore façon T-Rex ; c'est celle ou l'on trace afin de découvrir la dernière page et s'extasier où non du récit.C'est parfois juste, parfois injuste, parfois bof.

Une autre est plus romanesque, plus intrigante limite un peu façon Cyrano; C'est celle ou l'on s'imprègne de chaque instant, de chaque page, de chaque mot et/ou trait des auteurs ... où l'on prend le temps d'admirer le travail de construction , et cela prend évidemment plus de temps et parfois il est impossible de le lire d'une traite.

Il y a encore d'autres façon de lire ... en faisant le poirier aussi j'en suis sure. Mais il n'y a pas de mauvaise manière de le lire , sauf celle ou l'on commence par la conclusion ... quoique même cela est aussi une manière de découvrir une histoire , en la reprenant à contre-courant (mais comment y es-t'on arrivé?).

La finalité, le résidu de tout cela ? De découvrir les arômes cachés, ces vertus et y trouver sa satisfaction presque érectile tel un dernier shoot d'adrénaline où une poussières d'étoiles.

Avant tout c'est surtout le plaisir d'ouvrir une fenêtre sur autre choses, de se faire plaisir , ... et de lire.

Bonne lecture du jour & Love <3

dimanche, mars 19, 2017

Inoxidable de Steve Baker et Sebastien Floc'h

mars 19, 2017 Smith



Inoxidable, édité aux éditions Casterman et sous label KASR (aucune affiliation avec Keyser Söze, j'ai vérifié pour vous bande de feignasse) avec au pilotage Sébastien Floc'h et Steve Baker

Cette BD à couverture rigide et cartonnée , assez classe en fait , est composée d'une centaines de pages tout en couleurs; le tout formaté style comics américains c'est-à-dire un peu plus petit qu'une page A4 classique. Sympathique bête en apparence,  mais quid de ces tripes ? Est-ce que cela sent la moule , le faisan , la moquette où une bonne gueuse ? Jetons un coup d'oeil à l'histoire.

Dans le future, la Terre est sous le joug d'un puissant conglomérat économico-politique; Quelques part se trouve le pénitencier 103 , véritable forteresse et résidence façon club Med' pour de dangereux criminels. ZIP l’androïde et Harry , un truand de la pire espèce, se retrouvent, suite à une évasion ratée, forcé de travailler ensemble  pour mener une mission suicide quémandée par un mystérieux homme de pouvoir; tout refus les menant à une mort certaine façons kebab.

Leur mission ? Retrouver un personnage publique mais pas n'importe lequel. L'on parle de l'icône "humaine", fer de lance et protecteur de la veuve , l'orphelin et l'opprimé , je veux nommer LE MAJOR (tadaaaam).
Véritable Captain America, ce dernier a été kidnapper ... mais par qui et pourquoi ? Arriverons-t'ils à éventer le complot et survivre à cette mission plus que suicide et douteuse ?


Avec un dessin vivant, dynamique en mode baroud qui pourra titiller certains de part son style particulier; notamment avec le regard des personnages assez inexpressifs et une morphologie des visage peu courante , proche de la caricature.

Le découpage est bien rythmé grâce à des dialogues percutant , un scénario solide proche d'une production buddy-movies américaine et une découpe façon hollywoodienne.

J'aurai pu dire du bon travail d'orfèvrerie si certaine case avait été zoomé de manière informatique et nous offrait un rendu bien dégueulasse qui dénotera par rapport au reste de la production.
Au final une bd rock'n'roll qui se laissera regarder et lire comme un bon Bruce Willis. Pour tous publics :)

dimanche, mars 05, 2017

La Naissance du sentiment par JFK

mars 05, 2017 Smith
Nous sommes avant Socrate, Platon, Aristote et dans la Grèce du Ve siècle avant J.-C. À Sparte, la citoyenne Carthas, veuve de grand guerrier, met au monde un fils, Aphranax. L'enfant présente une malformation invisible, dans une société qui élimine les faibles. Victime d'un sentiment maternel interdit chez les siens, la veuve Carthas va dissimuler cette faille. Sa conduite hors la loi provoque le Destin. Le vieux monde vacille : Athènes poursuit son envol démocratique, les cités doivent s'unir face à l'envahisseur perse, les Dieux semblent lâcher les Grecs. Les rois, les peuples, les Pythies, la pensée basculent vers les temps nouveaux...
L'histoire nous emmène en pleine époque Spartiate. Artys (Historia) Carthas, héros aux tétons saillants et musclé meurt au combat laissant derrière lui sa veuve Gorgophonée (aka Gorge Profonde) et son jeune fils Aphranax au nom déjà prémonitoire pour prévenir les maux de tête.

Seule, elle est contrainte à élever son fils pour le préparer pour l'agogée, rite sélectif et éducatif, afin qu'il puisse devenir la crème de la crème (préférence vanille) , c'est-à-dire l'un des fiers 300 Hoplite.
Sous la pression d'une société obsédée par codes et des rites élitistes, il y aura de quoi faire car ils cachent un terrible secret qui pourrait coûter la vie à Aphranax ... il est asthmatique ; et dans cette société parfaite, seul les plus forts sont choisis (Darwin is back)

L'amour de sa mère , la rencontre de Léonidas seront-ils suffisant ?

Ecrit par Jean-François Kervéan, nègre pour des artistes people éponymes genre Nabila, Drucker, Hervé Villar (que du lourd), ce dernier a également commis l'écriture de certains romans. Alors évidemment les plus vicieux d'entre-vous me diront que ces initiales font très Jacky et Michel et que la destiné de JFK a été assez frontal au niveau des lombaires , loin de moi l'envie de vous contredire ... Prémonitions ? Aucune idée mais dans tous les cas , ce "La naissance du sentiment" à fait naître en moi autre chose qu'une envie assassine ... quoique. :)

Sans langue de bois, ce péplum grec nous transporte dans l’Antiquité avec une fiction dense aux accents politico-romantico-soporifique. Car oui, "La naissance du sentiment" a eu le mérite d'avoir réveillé en moi des sentiments enfuis dans mon tréfonds, un sentiment soporifique (que pensiez-vous?)

Alors je sais qu'il fait partie de la rentrée littéraire, que la couverture annonce une pointe d'humour, que l'auteur a un style certain pour écriture, et il est vrai que le roman est parsemé de notes d'humour qui lui permettent de ne pas trop sombrer dans la frustration de la lecture. Pourtant le sujet aurait pu être plus fin, mieux mené ; Le contexte, la complexité de la relation avec sa mère où avec ce Léonidas sur lequel l'on pourrait faire fondre du chocolat sur son torse ... naaan trop facile.

Le roman nous assomme de termes de l'époque qui rebutera les moins érudits d'entre les lecteurs (et croyez moi , nous sommes une armée le glaive tendu), le tout réaménagé avec un langage parfois commun et aux mots savamment menés; Et ce n'est pas le lexique se trouvant à la fin du roman qui me contredira. Trop de termes qui feront que la lecture sera de plus en plus difficile , sans compter l'inaction présente dans la majorité des mots présent à chaque ligne. Un roman voulant contenter trop de lectorat différent et sans prise de risque sur les partis pris.

Pour résumer ? Une histoire de glaive, de yogourt et de nœuds de boudin.

Édité chez Robert , 400 pages, ZZzz (ha ha ) ZZZzzz..!

mercredi, février 01, 2017

Les Aigles de Rome - Livre V - Marini

février 01, 2017 Smith
Prêt à attaquer, le loup se tient parmi les Aigles de Rome. Qui d'entre eux se douterait qu'Arminius, en qui le général romain a toute confiance, est désormais devenu le chef de guerre des Germains ? Sa trahison a porté ses fruits : l'armée romaine est attaquée de tous côtés et Marcus, prisonnier, n'a jamais été aussi impuissant. Derrière ses barreaux, il ne peut ni combattre son ancien frère de sang ni protéger Priscilla et son fils... Enrico Marini signe ici des scènes de combat d'anthologie !
Pour certain le Graal, pour d'autres une attente frénétique! Voici enfin venu le tome cinq de la saga Les Aigles de Rome, écrite, scénarisée et dessinée par le virtuose Enrico "Macias" Marini.

Enrico (à prononcer à l'italienne , avec les doigts , les mains aux ciels etc...Enricooooooo) qui , pour les moins féru d’entre-vous, à également dessiné les éponymes saga d'Olivier Varèse et Gipsy pour ne citer que quelques-un de ces succès, à franchement du talents.

Les Aigles de Rome c'est une pièce , genre théatre de Plaute, un gros péplum , qui nous transporte en pleine époque Romaine ,époque où la mini-jupe, la tresse et tutti quanti faisait fureur.  Et c'est surtout aussi une histoire d’amitié et de fraternité brisée entre deux frères d'armes : Marcus , le beau romain au yeux enflammé, vivant par le cœur et qui n'a vocation que de servir l'Empire, et Arminius , le svelte germain aux yeux bleus, froid, calculateur et qui est  rongé par l'ambition et sa folle revanche contre le joug romain. Folie destructrice qui plus est, les emmènera sur un territoire hostile où le drame n'en sera que plus imminent;

Car Arminius a réussi à  fomenter sa révolution (oh le vilain) et à rallier la majorité des peuples germains sous ça bannière ; et le voilà fin près à abattre ces cartes afin de pourfendre les légions de Varius et infliger une cuisante humiliation à Rome et sa suprématie légendaire ... Marcus aura beau se débattre et essayer de se mettre en travers, l'épilogue semble inéluctable : La bataille de Teutobourg (ce n'est pas moi qui le dis mais les différents manuels d'histoire).


Graphiquement c'est magnifique, ça en est presque de la masturbation visuelle (franchement ça claque).

Que l'on observe chaque dessin à travers l’œil du néophyte où du fervent expert d'art, le travail de recherche historique et artistique se fait sentir sans compter la débauche graphique du plus bel effet. Bien entendu, toujours parsemé d'une joli fesse où d'un téton qui adoucira un peu la violence rude de l'époque (aaah l'amour). Le travail des couleurs n'est pas en reste et m'a personnellement fasciné car il joue ici un vrai rôle , et permet de ressentir spontanément les enjeux encours.

Néanmoins, malgré la trame de cette dualité fraternelle et la bataille elle-même qui en est la finalité du récit, l'épisode est scénaristique-ment en deçà des précédents voire même pauvre; se laissant facilement reposer sur les acquis installés lors des précédents opus. Ce 5e épisode n'apporte pas de réel rebondissement, d'intrigue, de dénouement , voire même d’intérêt au niveau des personnages , si ce n'est l'objectif d'installer la bataille qui arrive à grand pas. Si je devais caractériser cet épisode , je dirait : beau, basique, animal et sombre.
J'ai dis sombre ? Et oui , à chaque épisode l'on sent la noirceur et le voile de la mort arriver d'un pas lourd. Si j'osais faire un amalgame très (mais très) maladroit, je dirait que c'est un peu un progression à la Harry Potter, mais dans un autre univers et avec une trame différente (quand je vous dis que c'est un Amalgame maladroit). Bref ici nous ne sommes pas en train de lire une satire d'Horace.


Au final , même si ce Livre V ne m'a pas arraché une once de larme , ce blockbuster de la bande dessiné à la Tortues Ninja (oui j'aime comparer l'improbable) plaira par son coté traîtrise,  gloire et virilité comme un bon épisode de "gloire et beauté" ...Toi qui aime le bô dessin, une belle saga , la pilosité de l'auteur , une fresque historique, où la mini-jupette micro-fesse , voire même un peu de tout ? Ce drame péplum est pour toi !

C'est chez qui ? Dargaud, 64 pages, c'est bien torché et c'est kikoulol. Qui portera le dernier coup de glaive ?


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