samedi, février 23, 2013

Black Kiss d'Howard Chaykin

février 23, 2013 Smith
Dès qu'une histoire se termine, une nouvelle recommence et celle-ci débute quand j’étais tout petit , à l'époque où je lisais le comic The Spirit de Wil Eisner et dans lequel une des pages du numéro contenait la couverture de Black Kiss : une femme et deux mains tenant sa poitrine ,blanc sur fond noir , et qui à cette époque de fleuraison des hormones m’avait vachement émoustillé ... bref j'aurai bien voulu le feuilleter et l’effeuiller. Et justement, pas plus tard qu’il y a un petit mois, lors d’une promenade je suis tombé dessus complètement par hasard genre « waaaaaaw j’ai déjà vu ça kékpar !!! ». Hop, je sors un petit billet de 10€ et je me l’achète … un petit "fantasme" de gamin assouvi et j'entame la lecture :)
Nous voilà projeté dans le Los Angeles des années 80 avec ces bas-fonds et l’impression moite que l’on va rencontrer Don Johnson au détour d’un coin.
Beverly Groove, ancienne gloire du cinéma hollywoodien des fifties (50) complètement oubliée, est furieuse. Avec Dagmar son amie transsexuelle, provocante et quasi sa jumelle, elles cherchent à tous pris à récupérer certaines bandes cinématographiques beaucoup trop compromettantes et avec lesquelles on la fait chanter. Et ils ont bien raison puisque c'est un genre de sex-tape avant l'heure car elle contient ces ébats sportifs avec notamment le leader d'une certaine secte ... et croyez-moi, elles sont VRAIMENT prêtes à tout pour la récupérer!
L’histoire continue d'emblée par le meurtre d'une fillette et de sa mère par une bande de ripoux à la recherche d'un certain Cass Pollack, un jazzman looser et héroïnomane dont il sera accusé du meurtre de ces dernières … surtout que c’est sa fille et sa femme.
Et c'est par une rencontre de circonstance qu'ils vont se réunir et travailler ensemble pour régler leurs problèmes respectifs... mais mettre trois fous psychopathes ensemble et espérer que tout ce passe bien n'est jamais facile ... et si on rajoute une bande de ripoux à leurs trousse et une secte qui cherche à venger la mort de leur fondateur Bubba Kenton tué 30ans plus tôt ...



Sur fond d’un Hollywood sale et dépravé, de corruption et de tension, voilà un polar typé année 80' sur fond malsain ... Howard Chaykin nous livre un roman graphique sur le thème de la domination et de la corruption qui choquera et dérangera pas mal de gens de par le contexte mais aussi par la méthode narrative et graphique utilisée par Howard Chaykin.
Imaginez que tout est écrit très orienté « bd vérité », comme un show real-life et où les dialogues sont en rapport avec la classe sociale des protagonistes, ça peut aller du dialogue simple au dialogue graveleux et vulgaire. Un choix clairement sans compromis ainsi que les personnages eux-mêmes.
Pour le dessin, c'est du noir et blanc avec un trait très agressif et subjectif, très riche en information et des scènes crues. En général ce genre de dessin est à double tranchant tellement le dessin est riche en détail voire parfois beaucoup trop chargé ; vous rajoutez la dessus les dialogues et imaginer la lisibilité ; presque devoir vous greffer 4 yeux !!! Ou de devoir relire le livre pour en récolter toutes les informations.
Cet intégrale a été un petit peu indigeste je l'avoue comme le frite-mexicano-andalouse que je viens juste de mangé, on lit le livre pour savoir ce qu'il va se passer mais on sent qu'on a mal au ventre tellement c’est touffu. C'est vraiment à la deuxième lecture qu'on découvre le livre.
La fin est un peu trop rapide et part en couille (c’est le cas de le dire) avec une histoire de vampire que j'ai pas tous suivi mais bon voilà. Quoiqu'il en soit et il ne faut pas le nier c'est une image au vitriol d'un Los Angeles bien réel des années 80, c'est une grande œuvre narrative genre polar sur fond pornographique (et pas l'inverse) qui se révèlera petit à petit et à la deuxième lecture, une fois tous les détails absorbés, on comprendra beaucoup mieux le tout mais il faut faire l'effort.
Pour la petite histoire, à sa sortie fin des années 80, la BD avait fait une controverse aux USA puisque d'une part c'était une première qu'un auteur connu et reconnu fasse une bédé tellement violente et crue, et d'autres parts les puritain(e)s américains ne se sentaient plus et faisaient blocus : imaginez le meurtre d'une fillette, des héroïnes nymphomanes, des ripoux , du sexe , rholala ... trop c'est trop. Ce ne sera qu'après beaucoup de discussions qu'ils se mettront d’accord pour vendre le comic recouvert d'un scello afin de ne pas heurter les djeunz américain en herbe ; Passé ce préambule, la bd fut tout de même un succès aux USA, due en partie à la controverse. A noter aussi que dernièrement est sorti le second opus de Black Kiss nommé brièvement Black Kiss 2 et je ne sais pas ce que cela vaut donc ?!?
Pour terminer ma missive, ce n’est pas pour tout public car il y a du X dedans, c'est violent, sans tabou, sa bouscule les genres et transgresse pas mal de code. A prendre avec des pincettes :)

mercredi, février 20, 2013

Formidable Salon de la Bande Dessinée

février 20, 2013 Smith
Le festival 1ere edition du "Formidable Salon de la Bande Dessinée" (FSBD ... )... quel nom à rallonge :)
C'est un nouveau salon BD qui se situera à Bruxelles du 8 au 13 mars 2013 au Brussles Expo.
Présidé par Trondheim et une belle équipe d'auteurs : Bastien Vives, Boulet, Keramidas, Mathieu Sapin, Aude Picault, Charles Berberian, Bianco, Etienne Davodeau, Bouzard, Feroumont…
Et en plus, j'ai enteos ndu qu'il y a une soirée d'ouverture gratos avec des TUC, du Champomi et toussa le vendredi 8 mars de 19h à 21h... enfin moi j'ai rien dis :)

mardi, février 19, 2013

Bye Bye tristesse - Beja & Nataël

février 19, 2013 Smith
Une bande dessiné érotique ... Wait, whaaaat ?!?
Et oui il y a plusieurs genres à la bd et il n'y a pas de raison de ne pas apprécier les genres différents. Alors ici on va essayer d'en parler, tout en restant calme et en gardant les mains sur le clavier ... et comme dirait Rocco : "Action!"
Mélange de récit sentimental, d'érotisme on nous raconte l'histoire de Lola d’Estressac. Belle aristocrate au bord de la piscine sous un soleil méditerranéen, elle va nous raconter ou plutôt confesser à travers son journal sa vie sentimentale où s'entremêleront le présent, le passé et le conditionnel sur son approche de l'amour ou l'on se donne corps et âme. Petit à petit, chaque élément raconter sera en fait une conclusion dont le centre sera son homme, Régis, et un secret lourd de conséquence sentimentale et nostalgique comme une page d'un livre que l'on ferme non sans une pointe d'amertume.
Ambiance et esthétisme des année 60, soleil, piscine, une belle fille en maillot qui s'effeuille petit à petit le long de l'histoire ... on se calme tout de suite, c'est pas du porno et cela reste très soft, donc ami pornographe et obsédé vous pouvez ranger votre matériel.
Faut dire aussi que ça n'a rien à voir avec le titre de Richard Clayderman quoique sa peut mettre dans l'ambiance. Une bd donc, dessinée par Beja (le fils) et scénarisé par Nataël (Je suis ton père), tous deux Toulousain de leur espèces et connu notamment pour leur trilogie "Les Griffes du hasard" que je n'ai pas lu mais on m'en a parlé beaucoup (J'en ai vu deux/trois planches et sa avait l'air d'être dans la lignée Jacobs/Ligne Claire).




Que dire d'autre ? Pour moi un scénario plus que non-passionnant, une narration qui bouscule les canons du genre et où la lettre et la manière de s'exprimer est importante ce qui fait que cela rebutera pas mal le lecteur, une image et un dessin trop infographique et même que parfois on a l'impression que l'auteur a juste juxtaposé une photo et retravaillé dessus , un cadrage soi-disant poétique et un dessin franchement bof ... ne tournons pas autour du pot, j'ai trouvé cela super décevante … En gros une histoire limite dépressive et un dessin qui n'a même pas le bon gout d'en donner justement.
Un one-shot (private joke) qui ne restera pas dans les anal (autant rester dans le sujet ^^). Uniquement pour les fans.
ps : j'ai encore le mien si vous êtes intéressé ^^

dimanche, février 17, 2013

Arrowsmith - Busiek, Pacheco et Sinclair

février 17, 2013 Smith
Arrowsmith n’a rien à voir avec le groupe de métalleux américain aux cheveux gras, léger et soyeux qui pourrait presque faire partie des égéries des shampoings l’Oréal et qui, de surcroît, produise des cd en pure-poil de vachette (ça craint quoi, on n’est plus à l’ère du nazisme non plus !!!).
Non! Nous ne parlerons pas du groupe Aerosmith j’ai dit !!! Mais d’Arrowsmith, une bd uchronique (j’aime bien ce mot que je ne connaissais pas et du coup je le case là où je peux ^^) qui raconte sur contexte de première guerre mondiale genre en 1915, l’histoire d’un jeune garçon américain. Herbertville est un petit village du Connecticut ou vie le jeune Fletcher, fils du forgeron. Comme tout adolescent de son âge sa tête est remplie d’idéaux, on est convaincu, motivé, on a plein d’étoiles dans les yeux et dans son cœur; et même si on n’a pas beaucoup d’expérience on est prêt à franchir des montagnes … et surtout on a une vision souvent manichéenne du monde.
Justement la guerre gronde en Galia (Europe) et les Etats Unis son déja impliqué au combat. Des unités d'Elite Aérienne venu recruter de la chair fraîche tout en vantant les bienfaits de leurs actions a le mérité de retenir plus que son attention. Déjà très tenté de s’y lancer, en bon fils il va essayer d’en discuter avec son père, figure autoritaire qui a une vision bien précise du devenir de son fils. Malheureusement son père à des projets plus que contradictoire avec ceux de Fletcher et la discussion se termine mal. Furibond, la discussion lui a donné les étincelles nécessaire pour le décider à franchir le pas et le voilà embarqué avec un de ces meilleurs amis, à faire le pont pour s’inscrire à l’armée et ainsi entamer son entraînement avant d’aller au front.Il sera confronté à la dure réalité mais aussi à des choix de vies.
A travers des rencontres, de nouvelles d’amitiés, des amours, des rivalités et même la mort , on suit le parcour de Fletcher accompagné de son innocence et ces angoisses.





La particularité de cette histoire est qu’elle ne se passe pas pendant notre première guerre mondiale; j’avais mentionné au début que cela se passait dans un monde uchronique car nous sommes dans un monde dit “Arcanepunk” c-a-d qu’il faut prendre comme hypothèse qu’à partir d’un moment de l’histoire il n’y a plus eu d’évolution technologique tel qu’on l’entend (pas d’aviation ni d’automobile) mais la magie est apparue pour completer ce manque … la magie qui sera présente de manière harmonieuse et, comme tout temps de guerre, engendrera une course à l’armement surnaturelle.
Avec énormément de similitude avec notre monde, les humains cohabitent avec une multitude de créatures féeriques qui parsèment nos contes et légendes tel que Dragons, Vampire, Ghouls et j’en passe. Ce contexte est amené avec intelligence et aisance par le dessinateur Carlos Pacheco qui nous fait cohabiter tous ce monde sans vraiment de difficultés. Les “créatures” magiques pouvant être apparentée à la classe sociale occupées par les noirs à l’époque sans toutefois être un sujet majeur.


Divinement dessiné par Pacheco qui est un dessinateur espagnol (once again) et qui a visiblement fait énormément de comics US et notamment pour Marvel, néanmoins son style graphique est visuellement plus proche du style européen dans cet intégral composé de grosso-modo 140 pages... franchement c'est beau et les détracteurs pourraient encore dire qu'il manque juste un grain de folie pour le rendre complètement dingue. Les couleurs sont très belle mais … pas que c'est fade mais plutôt trop “propre” dans le sens que la majorité ont été faites par ordinateur ce qui rend l’image très lisse et au final c’est le trait du dessinateur qui donne vraiment la texture aux vêtement, à l’architecture. Mais je le redis, c’est super beau à regarder.
Scénaristiquement c’est intéressant avec une mise en place des personnages rapide et simple; au début de l’histoire on aura une certaine naïveté qui se complexifiera dans la suite de la lecture tout en suivant l’évolution de Fletcher et le message intrinsèque à l’histoire qui pourrait être : “il n’y a jamais de guerre propre, que des guerres sales”.
Sinon j’ai un regret et en même temps un non-regret pour l’histoire, c’est que c’est une belle entrée en matière dans ce monde féerique, dans cette histoire d’évolution, l’on se focalise sur le personnage de Fletcher, sur le comment va-t’il vivre et survivre dans ce monde froid qui le malmènent mais on aurait aussi un peu aimé savoir comment va se dérouler cette guerre , les tenants et aboutissants etc … car cette élément est apporté par le côté fantastique et magique qui est sous-exploité dans cette histoire. Donc c’est beau mais la fin donne une impression d’inachevée.





Ce que je veux dire c’est que ça se laisse lire mais ce n’est pas cultissime et j’ai apprécié le voyage. L’histoire nous raconte un bref moment de vie d’un soldat par la destruction de son innocence et pas une simple histoire de super-héros qui part en quête d’une lutte quelconque entre le bien et le mal. L’histoire aurait pu être racontée sur fond de première guerre mondiale que a trame resterai complètement identique. L’ajout du fantastique est un plus mais qui n’est jamais vraiment utilisé ici, c’est juste un “truc en plus” … mais étais-ce vraiment nécessaire ? Je ne pense pas personnellement surtout qu’avec le style graphique de Pacheco (il est vachement doué quoi) cela aurait peut-être mieux rendu justement en resituant l'histoire sur la notre et nous aurai fait oublié ce petit quelques choses d’inachevé.
Pour conclure, c’est une belle histoire, pas incontournable sauf si vous avez l'occasion d'avoir le livre et évidemment si vous êtes un fan incontournable de Pacheco et de beau dessin car là vous serez servi avec de magnifiques planche carrément en double page.

mercredi, février 13, 2013

Celle que... je suis - Vanyda (la trilogie)

février 13, 2013 Smith
Il est tard genre très tard et donc c'est le moment de faire un trois-contre-un, une critique 3x1 je veux dire; à quoi pensiez-vous encore ? Qu'il me manque deux doigts ?
La série "Celle que ..." nous permet de suivre l'histoire de Valentine en format triptyque édité en noir/blanc où en couleurs car j'ai cru comprendre que l'éditeur les ressorts en 6 volumes moins épais mais en couleurs. Je doute que ce soit fait juste pour le plaisir des yeux (le dieu $$ surement derrière cela) mais d’après ce que j’ai vu , c’est pas mal du tout et cela donne une autre ambiance (j'ai également mis une photo ^^)
Valentine est une fille qui est au lycée, en troisième ; Fille de divorcée, elle habite seule avec sa mère dans un petit appartement (ou dans tous les cas le papa est loin); Pure adolescente de sa génération, elle vit son quotidien avec sa bande de copines Emilie, Julie et Yamina la fan de manga. Ces préoccupations quotidiennes sont celles des filles de leurs âges : les garçons évidemment, les interdits tel que l’alcool, la cigarette et j’en passe ; c’est l’âge des découvertes ... Grâce à sa bande de copine, On suit comment Valentine va tisser ces différents liens sociaux, se construire, éclore tel une chrysalide avant de devenir un joli papillon, une femme.
La découverte de la cire à épiler (aïe, ça fait mal), le mec un peu craignos qui vous drague en vacances, les rendez-vous à la récré pour fumer une clope à travers un grillage, les premières disputes avec ces amies et parfois la prise de distance avec certaines qui sont trop exclusives ou élitistes ou qui n’évoluent plus avec vous. De nouvelles copines aussi comme Juliette la super danseuse de hip-hop ... et puis Félix, ce garçon qui l'intimide comme pas possible quand elle le voit ...
Vous l'avez compris (ou pas mais c'est pas grave sinon ça veut juste dire que t'es au fond de la classe ^^) ... c'est un chronique sur l'adolescence féminine qui est écrite et dessinée avec une justesse. La psychologie des personnages est finement décrite et l'on sent que l'auteure à vécue la chose , qu'il y a un petit quelque chose d’autobiographique. L’évolution jusqu’à la maturité, celle qui nous rend plus grand(e) et le tout exprimé avec retenue.




Découpé en trois volumes d'une 100aine de pages chacune pour en faire une jolie trilogie, on découvre dans le premier volume ce qu'el n'est pas, le deuxième ce qu'elle voudra être et finalement ce qu'elle sera.

Cela plaira aux filles en fleur, aux ados, aux adultes aussi et toute personne qui aura une fibre un peu féminine où curieuse. J'ai été étonné d'avoir aimé cette bd alors qu'au final il y a pas de baston, de méchant, de quête etc ... c'est juste beau, ça se laisse lire et c'est criant de vérité. Une belle page à mon gout qui sonne très vrai et je suis sure que pas mal de fille vont dire "dingue, c'est exactement moi!".


Graphiquement, on ne saurait nier que Vanyda (rien à voir avec Veronique et Davina) à un style très manga avec une pointe de bd franco-belge, on peut être aussi perturbé au début par l'utilisation du tramage de gris qui choque un peu mais on s'y habitue rapidement, mais cela choque tout de même quand on ne s'y attend pas ;)
De beau moment de plénitude, de calme, de vide. C'est simple, c'est beau, c'est vrai ... A lire, même si vous avez l'âme d'un poteau télégraphique ou si vous êtes fan de Steven Seagal.
Evidemment, voici l'avis de ma warrior de fille qui a lue les trois volumes (avalée j'aurai pu dire) :
C'est bien mais c'est pas très bien dessiné, c'est pas comme les mangas. Mais j'ai beaucoup aimé :)

lundi, février 11, 2013

Albator au cinéma en 2013!

février 11, 2013 Smith
Que vous soyez fans, découvreurs, explorateurs, nostalgiques, vieux (^^) et j'en passe ... Le Captain Harlock est de retour sur grand écran , en 3D, pour un space opera qui va tout déchirer (enfin, on croise les doigts^^) et c'est pour bientôt.
Reste plus qu'à préparer vos pantalon moulant en latex, votre faux oeil-borgne et votre t-shirt à l'effigie de la tête-de-mort ...

Art Book Cromwell : Quelque part

février 11, 2013 Smith
Quelque part ... un nom bien choisi car ce livre n'est pas vraiment une bd mais se situe entre la bd et l'art (gras) du dessin ... c'est un Art-book ... kesako ? C'est un recueil qui reprend certains dessins, travaux etc ... de l'auteur et surtout de son univers.
Cromwell; déjà l'auteur affichait "inconnu" au rayon de mes bataillons et du coup, lors du seul et unique festival annuel BD ou je vais, il était présent entrain de dédicacer sa dernière bd; j'avait été tenté d'acheter une car le style graphique m'intriguait (et aussi surtout qu'il y avait pas super-file devant lui et que j'aime pas faire la file ... j'ai toujours l'impression de me faire enfler quelque part justement ^^) ... puis en regardant les choix possible j'ai arrêter ma décision justement sur cet art-book qui reprend le gros du travail. Ben oui, j'allais pas claquer ma tunes sur une bd que je ne connaissait ni d'Adam ni d'Eve ... et un art-book c'est un beau moyen de découvrir le travail du lascar déjà que son style vestimentaire me plaisait bien avec sa casquette genre le Ché, son style guérilleros et son air nonchalant limite j'en foutre :)
Cromwell a déjà produit quelques bd donc certains vous seront p-e familière genre Anita Bomba, Minettos Desperados ...Mais regardons de plus près l'art-book, il reprend des toiles à l'acryliques (faites avec différentes techniques tel que le couteau (rien à voir avec Ken le Survivant (double private joke))), des sculptures , des univers de l'auteur (et il en as). Le livre est un belle brique, est découpé en quelques périodes ou le texte est très limité pour justement ce focaliser sur l'expression artistique en soi ; il a l'avantage de présenter un beau voyage ou pourra éventuellement servir de cale pour un de vos meubles tellement c'est du solide (on en a pour son poids^^)


Qualitativement, les images sont magnifiques, la maquette est belle avec parfois des doubles pages dé-pliables, le rendu photos est vraiment bien fait et on a l'impression d'avoir la toile devant soit, l'ambiance y est parfaitement reproduite et découpée. On sent que Cromwel est un provocateur dans l’âme qui nous présent des images subversive alliant un imaginaire corrosif, punk ou se mêle humour et parfois désespoir ou de fatalisme.
Beaucoup d'ambiance à base de couleur rouge, sombre, froide qui instantanise (? ça existe ce mot ?) des moments et qui capture les sensations et même une partie du mouvement (on a l'impression de voir un mouvement arrêté). On en profitera pour voir que Cromwel fait partie aussi d'un groupe de rock et on nous montrera aussi le travail produit sur certaine sculpture sur base de son univers. Bref , un possible orgasme visuel pour certains.








Pour moi, je dirais que c'est un bel objet bien métalleux qui boost bien et qui personnellement m'a fait un petit touché rectal. Maintenant tout une bd avec juste un de ces univers, je ne pense pas tenir le coup(trop forte dose d'un même style) mais cet art-book reprenant son travail et varie les plaisirs ...clairement je ne le regrette pas!.
Pour résumer , c'est un bouquin très ciblé genre :
  • Pour ceux qui veulent le découvrir , foncez-y!!!
  • Pour ceux qui font de la peinture ou tout art plastique , foncez-y!!!
  • Pour les curieux , foncez-y !!!
... et pour les autres ... passez votre chemin et gardez vos sous pour des trucs plus à votre goûts (je peux vous refiler mon numéro de compte si vous voulez ^^).

samedi, février 09, 2013

ADAM AND DOG (A film by Minkyu Lee)

février 09, 2013 Smith
Pourquoi faire les choses à moitié alors que les choses simples sont parfois plus belle :) Cela se passe de commentaire mais c'est très beau.
Nominated for an Academy Award for Best Animated Short Film + Winner of the 2012 Annie Award for Best Animated Short Subject
"Watching director Minkyu Lee's painterly vision of the dawn of man and first bond forged with man's best friends puts you in a musing museum state of mind. Lee captures the unfettered joy of discovery and how that feeling changes and expands when you're no longer alone." -- Betsey Sharkey, LA Times



Superman : Red Son de Millar, Johnson et Plunkett

février 09, 2013 Smith

Comme plat d’entrée aujourd'hui je vous ai mitonné un petit superman qui est très très bien au niveau de l’histoire et accessible.
On a tous entendu au moins une fois dans sa vie de quoi retourne l'histoire de Superman, un mec qui vient de la planète Krypton où la mode là-bas est de s'habiller avec des collants bas-résilles moule-bite sur-jonché d'un slip rouge du plus bel effet sans oublier la cape assortie parce que là-bas on est « fashion » et tendance où on ne l'est pas !
Christopher Reeves avait déjà immortalisé ce personnage iconique US au cinéma... Ici on a un retournement à 360° de l'histoire en posant comme hypothèse : et si le Supermec au lieu d'atterrir aux USA aurait atterrit genre 12h plus tard en Russie ? Comment évoluerai le monde et les conflits politique et économique en sachant que superman vantait les mérites du communisme ? Et s'il prenait la place de Staline après sa mort ?
Ça en fait des questions pour vos petites têtetes hein ? Ben pas de chance pour vous, ca c'était le pitch du Red Son (le fils rouge) scénarisé par Mark Millar qui nous avais déjà sortie le très bon Superior et père du fameux Kick-Ass sortit au cinéma il n'y a pas très longtemps et dont le 2 est prévu pour mi-2013. Au niveau dessin nous avons Dave Johnson grand adorateur des couvertures et lauréat de pas mal de prix graphique et Kilian Plunket qui est très associé à l'univers Starwars.
Soyons clair de suite, Superman c’est un super-héros super chiant tellement il est lisse à mon gout mais ici j’ai trouvé cette relecture intéressante car il faut bien le dire … ça va chier ! Sur ce, mettez la musique des Cœurs de l’Armée rouge en fond sonore et давай.


Le super bébé, au lieu d’atterrir dans la petite ville de Smallville, va s’écraser dans un kolkhoze en Ukraine et être recueilli par une famille de paysan du coin. Elevé au biberon et au bon grain de la propagande de l’époque, il va devenir le fer de lance de Staline et du communisme en arborant fièrement sur son torse, non pas le célèbre « S » de Superman mais la Fourche et le Marteau car Superman n’est pas le super-homme, il est le communisme personnifié.


Grâce à Superman, l’URSS va devenir une puissance dominante et écrasante pour les Etas Unis. Il rencontrera la belle Wonder-Woman qui sera amoureuse du beau musclé en chaussette et surtout, prendra la place de Staline à sa mort alors que cela ne l’intéressait pas.
Philanthrope à l’extrême à la recherche de la perfection il va diriger son monde avec une main de fer et s’empressera de transformer le monde à son image : lisse comme les fesses d’un bébé. Et comme il est trop beau et fort, il fait tout pour sauver le monde, les maladies, la pluie, le beau temps, le café et presque comme Mme Irma qu’il peut prévenir l’avenir mais à quel prix ? Il refoulera son côté humain et imposera SA loi.


C’est sans compter son (poids et)alter-ego ennemi juré , le malicieux à la limite de l’honnêteté j’ai nommé le chauve Lex Luthor qui est la plus grande intelligence de la Terre (et peut-être même plus) qui n’acceptera pas l’aberration qu’est Superman et fera tout pour montrer sa supériorité intellectuelle et le terrasser même à devenir président des Etats-Unis qu’il remettra aux gouts du jour au grand-dame de l’URSS.
On retrouve Green Lantern, les monstres rallié à la cause des USA, le Bat-mec et même Wonder woman qui aura retourné son string et qui ralliera la cause américaine pour lutter contre la dictature imposée par Superman; et n’oublions surtout pas l’un des fils de Staline qui est l’un des éléments clé au début de l’histoire et qui donnera une touche plus humaine, en dehors de toute cette lutte entre super-humains/homme, à l’histoire.



Sujet déjà reluqué partiellement quant au niveau du fond (pas la forme) par des auteurs tel que Moore avec son Vendetta, ou Neil Gaiman, on a ici une belle relecture du mythe Superman à travers le prisme de l’autoritarisme, l’obéissance citoyenne , de la dystopie etc… On nous présente l'animal à travers les trait de caractère peut exploité tel que sa morale sans concessions, sa rigidité d’opinions, et ces dérives pour au final se poser les bonnes questions : qui sont vraiment les méchants dans l’histoire ?
Le bouquin fait 250 pages, ça à l’air beaucoup mais c’est juste le bon nombre de pages pour couvrir cette histoire qui se déroule sur une 50aine et un chouia d’années. Graphiquement c’est pas mal mais sans plus sauf pour certaine belle planche, c’est du dessin style « comics US » mais ce n’est pas vraiment l’important car ici c’est l’histoire qui prime et qu'on retiendra en tournant la dernière page avec son twist final.
Pour finir, on a donc une belle intrigue avec un vrai travail de recherche scénaristique, un joli dessin, une histoire qui fuse et en prime un joli cahier de croquis avec des travaux/ébauches ayant servi aux dessins. C’est du bon, c’est sympa et intéressant et un bouquin parfait pour (re)découvrir le Supermec.
Et comme dis l’autre : « spasiba camarade »

jeudi, février 07, 2013

La censure chez les super-Héros / Marvel 14

février 07, 2013 Smith
Les années 50-60 étaient assez puritaines et ce, même en Europe ... voici un petit reportage qui nous explique la story de la censure pour ne pas heurter les jeunes lecteurs de l'époque alors qu'aujourd'hui on se formalise beaucoup moins ... :)
Un petit exemple de censure ? Zorro sans masque car le masque démontre le mensonge, disparition des onomatopées (les PIF , PAF de certaines case) etc ...
Bon visionnage

mardi, février 05, 2013

Geek Agency - Level 1 : Resident Geek

février 05, 2013 Smith
C'est dimanche alors forcément c'est tartes aux pommes et café en regardant la chance aux chansons ... nan je déconne même si j'avoue que j'ai peut-être mis trop de rhum dans mon café finalement. Du coup , j'ai pris le "Geek Agency - Level 1" acheté presque fraîchement chez mon libraire , samedi si vous voulez tout savoir et , installé sur mon sofa qui est déja moulé par la forme de mon corps athlétique, j'ai commencé à le lire.
Charentaise : ON
Comme chaque semaine, une bande d’amis composé de Nick le body buildé au sourire ravageur, Adam, Tim le fan de Pokémon, Kevin l’intello, Sarah et Abbey la blonde un peu chieuse (il en faut toujours un qui râle non ?) se réunissent pour une bonne après-midi de jeu de société ; aujourd’hui au programme Kevin a prévu un jeu de plateau sur le thème des Zombies vu que le sujet est supra à la mode avec série tel que des Walking Dead qui cartonne à la télé, où la sortie prochaine de War-Z et les films de genre Romero, REC etc ... Tout y est pour passer une bonne journée : pizza, chips, coca, bonne ambiance et les copines. La partie est lancé ainsi que les dés et alors qu’ils sont plongés dans l’ambiance du jeu mené tambour battant par le maître Kevin , quelqu’un frappe si fort à la porte que tout le monde sursaute … une livraison supplémentaire de pizza. Qui a commandé ? Mike ? Adam ? Hey minutes, la tête du livreur de pizza me rappelle quelques choses … c’est un Zombie !.
Et voilà ce qui était au début un simple jeu bascule tout à coup sûr une vrai réalité. Les morts vivants ont envahie la ville et peut-être même le monde. Après le choc passé et la perte de Sarah, leurs instincts reprennent un petit peu le dessus et ils vont essayer de survivre; pour ce faire , en dehors de leurs jambes, certains on leur propre technique comme d’imaginer qu’ils sont encore dans le jeu de plateau … mais ce serait bien trop beau si certains d'entre-eux ne tombait sous des mâchoires désarticulées et affamées.



Mais ce que certains du groupe ne savent pas encore, c'est que Tim et Adam ne sont pas de simples humains mais des humains du future appartenant à une étrange organisation, la GA ou Geek Agency , charger de maintenir l’équilibre et l’harmonie sur Terre des possibles distortions.
Il y a quelques choses de pourri dans le royaume de Danemark, et Hamlet … oh pardon je m’égare; Quelques-choses à provoqué tous ce bordel , et il va falloir d'urgence désamorcer la situation surtout que d'étranges expériences qui sont en cours et qu'il faudra bien payer de leurs personnes s'ils veulent survivre.



Adrénaline, hémoglobines, second degré, clins d'œil (un peu) , humour décalé et évidemment Geek attitude , voilà des ingrédients qui ne vous laisseront pas de marbre. Je vous le dit vous aurez de tous: des zombies, un savant fou, des zombies mutants, pokémon (et oui), de la peur (brrr); des filles a moitié dénudé et j'en passe ... bref c'est du lourd à ne pas mettre entre toute les mains sous peine d'indigestion imprévue mais j'y reviendrai un peu plus tard/bas.
Petit ovni de la bd française prévue en 3 tomes au goût matinée de culture rosbif, voilà dans tous les cas une franche réussite. Dessinée et scénarisée par le duo Philippe Briones et Romain Huet, voilà une collaboration assez réussie de nos deux barbouzes, qui ne sont pas à leur coup d'essai. Philippe Briones a déjà baroudé pas mal dans les comics et l'animation (Fantasia, Kuzco, etc ..) alors que Romain Huet à déjà pas mal travaillé dans la partie scénaristique et le coloris (et ils cartonnent dans ce domaine).


On sent qu'ils maîtrisent leurs sujets, on a une narration fluide, dynamique, une structure et une découpage efficace et facile à suivre puisqu'en quelques pages, on a fait les présentations des personnages principaux que l'on peut caractérisé très rapidement par quelqu'un que l'on connaît.
Le scénario va crescendo dans la découverte de ce qui se passe et à chaque page on a peur pour nos héros et l’ambiance et les couleurs vont s'obscurcir au fil de la lecture.
C'est frais à lire, drôle et bien pondu et dessiné ... évidemment destiné à un large publique de geek ce qui veut dire que ce ne sera pas forcément accessible à tous les publiques (plus classique j’entends) ou dans tous les cas ce sera un peu plus difficile à apprécier toutes les subtilités. Donc si tu as entre 15 à 55 ans, tu es fan de séries US, fans de cinéma, de comics , de truc fantastique … ce livre est pour toi.


Petite cerise sur le gâteau, on a de jolie croquis à la fin avec des reprises par Alary, Minguez et d'autres et surtout un petit jeu ... si si (moi je l'ai fait^^).. Pour abréger , Geek Agency Lvl 1, c'est du bon, du beau, du prometteur et qui on espère nous fera exploser nos rétines et notre imaginaire avec le 2e et 3e tomes. Moi j'adhère déjà.
Sur ce, amis culturistes, je vous abandonne pour remettre mes pantoufles en peau de phoques retourné et m'en va me préparer un thé vert au clou de girofle et un peu de miel :)

samedi, février 02, 2013

Turo T3 de Mateo Guerrero

février 02, 2013 Smith


Aaargh, déjà samedi et lu trois bandes dessinées et surtout rédigé 0 (oui, ZÉRO) article concernant ceux-ci. Est-ce de la fainéantise ? de l'anévrisme ? Une verrue sur chacun de mes doigts ? Vous ne le saurez jamais :)
Mais ce que je peux dire c'est qu'en regardant le calendrier et voyant qu'on est déja en Février (dingue comment le temps passe vite), ça m'a fait penser à un jeu de mot d'une bande dessinée du nom de "Croc le bô" ... un truc du genre "En Février, Février ton armure" et ça tombe super bien vu que je vais m'empresser d'enfiler la mienne pour vous parler de Turo , épisode numéro trois et surtout avant-dernier de l'auteur Mateo Guerrero , qui a un nom prédestiné pour cette histoire.
Tout commence par une histoire d'amour, une terrible bataille pour sauver leur monde d'une terrible divinité maléfique (Ur le Noir frère du dieu Hélos), d'une trahison et de la mort ... mais cela c'était il y a bien longtemps et pas mal d'eau et de sang ont coulé sous les ponts depuis.
Turo est un jeune garçon orphelin de 12 ans qui a décidé de quitter son village pour voire la grande ville. Suite à son intervention lors d'une rixe impromptu où il démontre qu'il a une force et un talent un peu plus développé que le premier péquenaud venu, il se joint à un groupe d'aventurier composé d'une elf, un jeune guerrier qui fait de l'oeil a l'elf, un ancien héros et ex-commandant de l'armée royale ainsi qu'une jeune fille dans les ordres (comprendre par là que c'est une Clerc niveau 2 pour les fans de D&D).


Ensemble il vont rentrer dans une quête à la recherche de la moitié du Crâne d'Os de Tolgo , une relique qui recèle une partie de l'âme et de la mémoire d'un grand mage ... Et comme pour tout , ils ne sont pas seul sur le coup car à l'intérieur de ce crâne et de cette demi-mémoire se trouve la clé pour dominer le monde. Une certaine divinité maléfique dont je terrai le nom suivi de ces sombres sbires seraient bien intéressé de l'avoir.
Cette fois-ci ils vont arriver dans les terres sombres où la lumière bénéfique du dieu Hélos n'a plus sa place, dans une région maudite où seul certaines races bien préparées y vivent; malheureusement pour eux il n'y a pas d'alternative, ils doivent traverer ces plaines obscures ... et si possible éviter les hordes de trolls de pierre.
Fan d'héroic-fantasy , préparez vous à aiguiser vos dagues, préparer vos pourpoints et serrer vos chaussures car cette BD va vous plaire , si si!
Voilà une épopée de grande envergure dans le plus pure jus du genre, avec un style graphique qui pompe oscille entre comics, manga et franco-belge à la sauce Paella. Un scénario solide qui emprunte des idées par-ci par-là tout en étant originale et évitant le plagiat (rien de plus embêtant que de lire un truc qu'on a déjà relu autres part ^^). Et honnêtement Mateo Guerrero maîtrise cela comme une épée à deux mains, super bien je veux dire. Découpage dynamique, savante utilisation des couleurs en fonctions de l'ambiance à donner et du moral des troupes, rebondissements et twists au bon moment; ce qui nous donne au final une envie de connaitre la suite.
Car oui, c'est tout de même l'idée, tenir le lecteur en haleine (de mouton) et dans mon cas on m'a bien attrapé par les poils du nez (vous savez ceux qui font super mal quand on tire un tout petit peu).
Pour le petit bémol , mais juste pour dire on peut éventuellement reprocher à l'histoire l'approche "étape par étape" un peu comme dans les jeux vidéo mais c'est juste pour trouver un truc à redire :) Certes dans ce 3ème épisodes c'est plus sombres, on a moins de couleurs , c'est moins gaie mais c'est dans la cohérence de l'histoire, on va pas rester tout le temps dans le pays de Bambi non plus :) 9€ c'est pour dire ^^)
Merci qui ? Merci Panpan! :)

Transperceneige / Snowpiercer

février 02, 2013 Smith
C'est la mode des adaptations comics ou bande dessinée à la télé ou au cinéma (avec plus ou moins de succès), que l'on soit fan des adaptation Marvel , DC et consort ... concentrons nous sur notre joli, belle et curieuse petite Europe puisque cette fois-ci c'est d'une bande dessinée belge que l'on va parler et surtout adapter au grand écran. Non ce n'est pas Boule & Bill , mais d'une bande dessinée apocalyptique belge (Cocoricoooo, sortez les poules ^^).
Transperceneige, réalisé sur papier par Jacques Lob et Jean-Marc Rochette raconte l'histoire des survivants de l'espèce humaine qui , suite à une terrible guerre qui a provoqué le refroidissement terrestre, vive dans un train spécialement prévu pour les température glaciale. Espace exigu, relation sociale, le menace de la mort à tous les wagons ... c'est sous ces conditions que Proloff décide de remonter les wagons les uns après les autres ...
Prévu pour cette fantastique année 2013 et attendons de voire si nous aurons une adaptation orienté tatane, huis-clos, survi, melting-pot etc; à suivre ...
Mais voici déjà "sound" trailer et quelques photos :)












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